Partie 1 Chapitre 1 Charles Bovary a 15 ans, et il entre au collĂšge Ă Rouen. C'est un gars de la campagne, portant une casquette ridicule, tellement timide qu'il ne parvient pas Ă prononcer son propre nom ! Pour en savoir plus sur ce passage, consultez mon commentaire sur le dĂ©but du roman Partie 1 chapitre 1. Son pĂšre, aide chirurgien, Ă©choue tout ce qu'il entreprend, sa mĂšre le protĂšge trop. Il fait des Ă©tudes de mĂ©decine, mais devient simple officier de santĂ© Ă Tostes en Normandie. Il Ă©pouse alors une veuve riche, Mlle HĂ©loĂŻse Dubuc, qu'il n'aime pas. Chapitre 2 Un jour, Charles est appelĂ© pour soigner la jambe d'un vieux fermier, M. Rouault, Ă la ferme des Bertaux. C'est lĂ qu'il rencontre Emma Rouault. Sans trop savoir pourquoi, il retourne lĂ -bas rĂ©guliĂšrement, mĂȘme aprĂšs la guĂ©rison du pĂšre Rouault. Sa femme est trĂšs jalouse, mais elle meurt rapidement aprĂšs avoir Ă©tĂ© ruinĂ©e par les manoeuvres de son notaire. Chapitre 3 Un jour, Charles se retrouve seul avec Emma. C'est une scĂšne de sĂ©duction mĂ©morable. Pour en savoir plus sur ce passage, consultez mon commentaire sur la rencontre d'Emma et Charles, Partie 1 chapitre 3. Le pĂšre Rouault prend les devants parce que dĂ©cidĂ©ment Charles ne parvient pas Ă lui demander la main de sa fille. Chapitre 4 Le mariage de Charles et Emma se dĂ©roule Ă la campagne, sur plusieurs jours. AprĂšs cela, le couple emmĂ©nagent Ă Tostes. Chapitre 5 Charles est trĂšs heureux Un repas en tĂȘte-Ă -tĂȘte, une promenade le soir, et bien dâautres choses, composaient maintenant son bonheur. Il ne pouvait se retenir de toucher continuellement Ă son fichu ; quelquefois, il lui donnait sur les joues de gros baisers et elle le repoussait, Ă demi souriante et ennuyĂ©e. En effet, Emma commence Ă s'ennuyer auprĂšs de ce mari sans personnalitĂ© Avant quâelle se mariĂąt, elle avait cru avoir de lâamour ; mais le bonheur qui aurait dĂ» en rĂ©sulter nâĂ©tait pas venu. Et Emma cherchait Ă savoir ce que lâon entendait par les mots de fĂ©licitĂ©, de passion et dâivresse, qui lui avaient paru si beaux dans les 6 Retour en arriĂšre, Flaubert raconte l'enfance d'Emma, dans un couvent. C'est lĂ -bas que la lecture devient pour elle une vĂ©ritable passion. Cela nous en apprend beaucoup sur sa personnalitĂ© Pour en savoir plus sur ce passage, consultez mon commentaire sur l'enfance d'Emma, Partie 1 chapitre 6. Chapitre 7 Dans les premiers temps de son mariage, Emma lit, dessine, joue du piano, et s'occupe de sa maison. Mais elle doit supporter les reproches continuels de sa belle-mĂšre et la platitude de son mari. Elle fait de longues promenades dans le jardin, oĂč elle se rĂ©pĂšte â Pourquoi, mon Dieu, me suis-je mariĂ©e ?Chapitre 8 Mais un beau jour, Charles et Emma sont invitĂ©s au bal de Vaubyessard, chez le marquis d'Andervilliers. C'est un moment magique pour Emma. Un Vicomte vient mĂȘme la voir pour l'inviter Ă danser la valse. Chapitre 9 Les jours suivants, Emma se complaĂźt dans la nostalgie, elle rĂȘve de la vie parisienne, et achĂšte des romans sur Paris, comme ceux d'EugĂšne Sue, Balzac, George Sand. L'annĂ©e suivante, pas d'invitation au bal de Vaubyessard⊠Emma reste Ă la fenĂȘtre et regarde la pluie tomber. Voyant sa dĂ©tresse, Charles lui propose de dĂ©mĂ©nager Ă Yonville-l'Abbaye. Partie 2 Chapitre 1 Le soir de leur arrivĂ©e Ă Yonville, les Bovary dĂźnent Ă l'auberge du Lion d'Or. Chapitre 2 Charles discute avec le pharmacien du village, tandis qu'Emma fait la connaissance de LĂ©on Dupuis, un jeune clerc de notaire. Ils partagent un mĂȘme goĂ»t pour les clichĂ©s romantiques â Je ne trouve rien dâadmirable comme les soleils couchants sur la mer. Ne vous semble-t-il pas que lâesprit vogue plus librement sur cette Ă©tendue sans limites ? â Il en est de mĂȘme en montagne, figurez-vous la poĂ©sie des lacs, le charme des cascades. Et, Ă mille pieds sous vous, des vallĂ©es entiĂšres, quand les nuages sâentrâouvrent. Ces spectacles disposent Ă la priĂšre, Ă lâextase ! InstallĂ©e dans leur Emma elle se prend Ă espĂ©rer un avenir 3 Emma accouche d'une petite fille qu'elle appelle Berthe, un nom qu'elle se souvient avoir entendu lors du bal de Vaubyessard. Chapitre 4 Homais organise des soirĂ©es chez lui chaque dimanche on joue aux cartes, aux dominos. Charles n'est pas jaloux, bien que LĂ©on et Emma s'Ă©changent des livres, lisent de la poĂ©sie. LĂ©on tombe amoureux mais il n'ose pas lui dire. Chapitre 5 Un dimanche de fĂ©vrier, les Bovary visitent une filature de lin. IrritĂ©e par la platitude de Charles, Emma regarde alors LĂ©on, qu'elle trouve charmant Son grand Ćil bleu, levĂ© vers les nuages, parut Ă Emma plus limpide et plus beau que ces lacs des montagnes oĂč le ciel se mire. Mais Emma veut ĂȘtre une femme vertueuse et sage. Elle refoule ses sentiments. LĂ©on souffre de cette froideur soudaine. Chapitre 6 Emma devient de plus en plus mĂ©lancolique⊠Pensant que la religion serait peut-ĂȘtre de bon secours, elle se rend Ă l'Ă©glise pour voir l'abbĂ© Bournisien, mais il ne comprend rien et lui conseille de boire de l'eau avec de la cassonade. LĂ©on, accablĂ© par son amour déçu, dĂ©cide de continuer ses Ă©tudes Ă Paris. Quand il fait ses adieux Ă Emma, les deux personnages, gĂȘnĂ©s, se serrent la main. Chapitre 7 Emma est bouleversĂ©e par le dĂ©part de LĂ©on Ah ! il Ă©tait parti, lui, le seul charme de sa vie ! Pourquoi ne lâavoir pas retenu Ă genoux ? Lâenvie la prit de courir le rejoindre, et de se jeter dans ses bras. Dans la boutique de M. Lheureux, Emma Bovary achĂšte des mĂ©thodes pour apprendre l'Italien, un prie-Dieu gothique, et une Ă©charpe coĂ»teuse. M. Lheureux lui fait crĂ©dit. Un jour arrive un homme trĂšs bien habillĂ© Rodolphe Boulanger, le propriĂ©taire du chĂąteau de la Huchette. Il vient pour l'un de ses fermiers, qui a besoin d'une saignĂ©e. En voyant Emma, il dĂ©cide immĂ©diatement de la sĂ©duire Elle est fort gentille, cette femme du mĂ©decin ! Ăa bĂąille aprĂšs lâamour ! Avec trois mots de galanterie, cela vous adorerait ; ce serait charmant !âŠChapitre 8 Ă la mi-aoĂ»t, les Comices agricoles prennent place Ă Yonville. Rodolphe en profite pour retrouver Madame Bovary et l'accompagner Ă travers les stands. Pendant que le conseiller fait son discours, il lui sort le grand jeu â Ainsi, pourquoi nous sommes-nous connus ? quel hasard lâa voulu ? Comme deux fleuves qui coulent pour se rejoindre, nos pentes particuliĂšres nous ont poussĂ©s lâun vers lâautre. Rodolphe tenait sa main, qu'il sentait frĂ©missante comme une tourterelle 9 Pour faire languir Emma, Rodolphe attend six semaines avant de la revoir. Il lui dĂ©clare aussitĂŽt son amour â Si je nâai pu vous voir, ah ! du moins ai-je continuellement pensĂ© Ă vous, car on ne rĂ©siste point Ă ce qui est beau, charmant, adorable ! Mais Charles arrive, Rodolphe se relĂšve â Bonjour Docteur, Madame mâentretenait de sa santé⊠Charles est flattĂ© qu'on l'appelle docteur, il enchaĂźne â Les oppressions de ma femmes recommence, cela me fait mille inquiĂ©tudes. â L'exercice du cheval serait sans doute souverain. â Certes ! excellent, parfait !⊠VoilĂ une idĂ©e ! Avec la bĂ©nĂ©diction de Charles, Rodolphe arrive le lendemain avec deux chevaux, et emmĂšne Emma. Lors de cette premiĂšre promenade, Emma commet l'adultĂšre. AuprĂšs dâun petit Ă©tang, oĂč des lentilles dâeau faisaient une verdure sur les ondes, [...] elle renversa son cou blanc, et, dĂ©faillante, tout en pleurs et se cachant la figure, elle sâabandonna. De retour chez elle, Emma se trouve changĂ©e dans le reflet de son miroir Jamais elle nâavait eu les yeux si noirs, dâune telle profondeur. Quelque chose de subtil, Ă©pandu sur sa personne, la transfigurait. Elle se rĂ©pĂ©tait Jâai un amant ! un amant ! » C'est ce genre de passage qui est dĂ©noncĂ© au procĂšs de Flaubert comme une incitation Ă la dĂ©bauche. Rodolphe et Emma se retrouvent tous les jours et s'Ă©changent des lettres d'amour. Mais un jour, alors qu'elle survient Ă l'improviste chez lui, il se montre agacĂ©, et lui reproche d'ĂȘtre imprudente. Chapitre 10 En effet, Emma a Ă©tĂ© aperçue dans le village et des rumeurs commencent Ă circuler. DĂšs lors, les deux amants organisent leurs rendez-vous diffĂ©remment Pendant tout lâhiver, trois ou quatre fois la semaine, Ă la nuit noire, il arrivait dans le jardin. Emma, tout exprĂšs, avait retirĂ© la clef de la barriĂšre, que Charles crut perdue. Elle sâĂ©chappait en retenant son haleine, souriante, palpitante, dĂ©shabillĂ©e. Mais Rodolphe commence Ă se lasser d'elle, et manque plusieurs rendez-vous. Emma reçoit une lettre de son pĂšre, et cela lui rappelle son enfance aux Bertaux. Elle commence Ă se repentir, se dĂ©tache de son amant et se consacre davantage Ă sa fille. Chapitre 11 Le pharmacien M. Homais propose Ă Charles de pratiquer une nouvelle mĂ©thode pour guĂ©rir les pieds-bots. â Examinez les avantages succĂšs presque certain, soulagement du malade, cĂ©lĂ©britĂ© vite acquise. Pourquoi ne pas en dĂ©barrasser ce pauvre Hippolyte, le valet d'Ă©curie, au Lion dâor ? MalgrĂ© l'apprĂ©hension de Charles, l'opĂ©ration se dĂ©roule parfaitement. Homais fait mĂȘme paraĂźtre dans le journal un article vantant le travail de Bovary⊠Pour la premiĂšre fois, Emma est fiĂšre de son mari. Mais cinq jours plus tard, le pauvre Hippolyte se tord de douleur. Ils sont obligĂ©s de faire venir un mĂ©decin rĂ©putĂ©, M. Canivet, qui ampute la jambe. Chapitre 12 Emma mĂ©prise son mari plus que jamais, elle retourne dans les bras de Rodolphe et s'endette encore plus auprĂšs de M. Lheureux. Les deux amants dĂ©cident de partir en Italie. Mais Rodolphe commence Ă trouver Emma un peu trop dĂ©monstrative, et il dĂ©cide de rompre avec elle. Pour en savoir plus sur ce passage, consultez mon commentaire sur la dĂ©claration passionnĂ©e d'Emma Ă Rodolphe, Partie 2 chapitre 12. Chapitre 13 Rodolphe rĂ©dige alors une lettre de rupture, qu'il fait porter Ă Emma Bovary dans un panier d'abricots Du courage, Emma ! Je ne veux pas votre malheur⊠Mais rĂ©alisez-vous lâabĂźme oĂč nous aurait entraĂźnĂ© notre fuite ? Partout, nous eussions Ă©tĂ© poursuivis par la calomnie et lâoutrage peut-ĂȘtre. Moi qui voudrais vous couronner, j'emporte votre pensĂ©e comme un talisman ! Car je me punis par lâexil du mal que je vous fait ! Ă Dieu ! Ă la lecture de cette lettre Emma a des pensĂ©es de suicide Elle jetait les yeux tout autour dâelle avec lâenvie que la terre croulĂąt. Pourquoi nâen pas finir ? Qui la retenait donc ? â Ma femme ! ma femme ! OĂč es-tu donc ? Arrive ! LâidĂ©e quâelle venait dâĂ©chapper Ă la mort faillit la faire sâĂ©vanouir de terreur. Emma dĂ©clenche alors une fiĂšvre cĂ©rĂ©brale, son mari reste Ă son chevet pendant 43 jours. Chapitre 14 Emma trouve du rĂ©confort dans la religion, elle participe aux oeuvres de charitĂ© et discute avec l'abbĂ© Bournisien. Il trouvait que la religion dâEmma, Ă force de ferveur, frisait lâhĂ©rĂ©sie et mĂȘme lâextravagance. Il lui fit envoyer tout ce qui avait cours en livres pieux. De petits manuels, des pamphlets, des romans fabriquĂ©s par des sĂ©minaristes troubadours [...] Lorsque le volume lui tombait des mains, Emma se croyait prise par la plus fine mĂ©lancolie catholique quâune Ăąme Ă©thĂ©rĂ©e pĂ»t concevoir. Un jour qu'ils se croisent chez les Bovary, Homais et l'abbĂ© Bournisien parlent de théùtre â Castigat ridendo mores, monsieur Bournisien ! Regardez les tragĂ©dies de Voltaire ; elles sont pour le peuple une vĂ©ritable Ă©cole de morale et de diplomatie. â Je sais bien, quâil existe de bons auteurs ; cependant, ces dĂ©guisements paĂŻens, ces appartements somptueux, tout cela doit entraĂźner un certain libertinage dâesprit et des tentations impures. DĂšs quâil fut parti, M. Homais conseille Ă Charles d'emmener sa femme au théùtre. Il trouve l'idĂ©e tellement bonne qu'il insiste jusqu'Ă ce qu'Emma accepte d'aller avec lui Ă Rouen pour voir une piĂšce. Chapitre 15 Emma est passionnĂ©e par la piĂšce de théùtre, elle s'identifie aux souffrances de l'hĂ©roĂŻne La voix de la chanteuse ne lui semblait ĂȘtre que le retentissement de sa conscience. Ah ! si, seulement, elle avait pu placer sa vie sur quelque grand cĆur solide... Vertus et voluptĂ©s se seraient confondus dans une seule fĂ©licitĂ©. [...] Mais ce bonheur-lĂ , sans doute, n'Ă©tait qu'un mensonge, [...] qu'une exagĂ©ration de l'art. Sâefforçant donc dâen dĂ©tourner sa pensĂ©e, elle souriait intĂ©rieurement dâune pitiĂ© dĂ©daigneuse⊠Quand au fond du théùtre, un homme apparut en manteau noir. [...] Il allait Ă grands pas, faisant sonner contre les planches ses Ă©perons vermeils. EntraĂźnĂ©e par lâillusion du personnage, elle se figura la vie extraordinaire quâelle aurait pu mener si elle l'avait aimĂ©. Avec lui, elle aurait voyagĂ© par tous les royaumes de lâEurope, partageant ses fatigues et son orgueil. Pendant l'entracte, Charles et Emma croisent LĂ©on, qui les salue rapidement. Emma, troublĂ©e, ne parvient pas Ă suivre le deuxiĂšme acte, elle Ă©touffe et demande Ă sortir. Pendant qu'ils prennent tous les trois une glace Ă la terrasse d'un cafĂ©, LĂ©on rĂ©ussit Ă les convaincre de rester quelques jours de plus. Partie 3 Chapitre 1 Le lendemain, Emma et LĂ©on Ă©changent leurs souvenirs. LĂ©on avoue son amour mais elle le repousse. â Non, mon ami, je suis trop vieille⊠vous ĂȘtes trop jeune⊠oubliez-moi ! Dâautres vous aimeront⊠vous les aimerez. Cependant, elle accepte de lui donner rendez-vous le lendemain, Ă la cathĂ©drale. Quand Emma retrouve LĂ©on, elle lui donne une lettre et se jette en priĂšre contre une chaise, laissant le jeune homme seul et irritĂ©. Alors qu'un suisse commence Ă leur faire une prĂ©sentation touristique de la cathĂ©drale, n'en pouvant plus d'impatience, LĂ©on entraĂźne Emma dans un fiacre. Le cocher est surpris, car on lui demande de repartir dĂšs qu'il s'arrĂȘte. Et sur le port, et dans les rues, au coin des bornes, les bourgeois ouvraient de grands yeux Ă©bahis devant cette voiture Ă stores tendus, et qui apparaissait continuellement, plus close quâun tombeau et ballottĂ©e comme un navire. Avec ce point de vue rĂ©solument externe, Flaubert nous fait comprendre avec humour que c'est la deuxiĂšme fois qu'Emma Bovary commet l'adultĂšre. Chapitre 2 De retour Ă Yonville, Emma trouve Charles accablĂ© de chagrin. Il vient d'apprendre que son pĂšre est mort. Elle n'a pas un mot de rĂ©confort pour son mari. Afin de s'occuper de la succession, elle propose d'aller elle mĂȘme Ă Rouen consulter leur ami LĂ©on qui est clerc de notaire. Chapitre 3 C'est comme ça qu'Emma et LĂ©on passent trois jours splendides ensemble Ă Rouen. Ils font une promenade en barque Ă la nuit tombĂ©e, sous le clair de lune et se promettent de s'Ă©crire des lettres. Chapitre 4 Pour se voir plus rĂ©guliĂšrement, Emma et LĂ©on trouvent un stratagĂšme Vers le commencement de lâhiver, Emma parut prise dâune grande ardeur musicale. â Si tu voulais⊠de temps Ă autre, une leçon de piano, cela ne serait pas, aprĂšs tout, extrĂȘmement ruineux. â Mais les leçons, ne sont profitables que suivies. Et voilĂ comme elle sây prit pour obtenir de son Ă©poux la permission dâaller Ă la ville, une fois la semaine, voir son 5 Chaque jeudi, Madame Bovary rejoint LĂ©on Ă Rouen, et ils passent toute la journĂ©e ensemble Ă l'HĂŽtel de Boulogne. Pour couvrir son adultĂšre, Emma est obligĂ© d'inventer des mensonges, de faire de fausses factures. Elle finit mĂȘme par y prendre plaisir. Reçu, pour trois mois de leçons, plus diverses fournitures, la somme de soixante-cinq francs. FĂ©licie lâEmpereur, Professeur de musique. Mais un jour pourtant, M. Lheureux la surprend avec LĂ©on, il en profite pour lui demander de rembourser ses dettes. Un jeudi, une note de frais tombe entre les mains de Charles, qui demande des explications Ă sa femme. Si elle ne lâavait point instruit de ce billet, câĂ©tait afin de lui Ă©pargner des tracas domestiques ; elle sâassit sur ses genoux, le caressa, fit une longue Ă©numĂ©ration de toutes les choses indispensables prises Ă crĂ©dit. Emma prend de plus en plus de risques, un jour mĂȘme, lors d'une escapade Ă Rouen, elle ne rentre pas Ă Yonville. Charles est fou d'inquiĂ©tude. De retour le lendemain, sa femme le gronde â Ă lâavenir, tranquillise-toi. Je ne suis pas libre, tu comprends, si je sais que le moindre retard te bouleverse 6 Un jeudi, LĂ©on est retenu par au CafĂ© de Normandie. Emma attend son amant pendant trois quarts d'heure, court Ă son Ă©tude, se perd en conjectures. Enfin, LĂ©on parvient Ă se libĂ©rer, court Ă l'HĂŽtel de Boulogne, mais Emma, vexĂ©e, est dĂ©jĂ partie. Les deux amants continuent de se voir et de s'Ă©crire, mais leur passion s'affaiblit. Chaque sourire cachait un bĂąillement dâennui, chaque plaisir un dĂ©goĂ»t, et les meilleurs baisers ne laissaient sur la lĂšvre quâune irrĂ©alisable envie dâune voluptĂ© plus haute. De son cĂŽtĂ© LĂ©on rĂ©alise que cette relation nuirait plus tard Ă son Ă©tablissement Il allait devenir premier clerc câĂ©tait le moment dâĂȘtre sĂ©rieux. Aussi renonçait-il Ă la flĂ»te, aux sentiments exaltĂ©s, Ă lâimagination, [...] chaque notaire porte en soi les dĂ©bris dâun poĂšte. Un jour, Emma reçoit un papier qui lui enjoint de payer 8000 francs, sous peine d'ĂȘtre saisie dans les 24 heures. Elle se rend alors chez M. Lheureux â Pensiez-vous, ma petite dame, que jâallais, jusquâĂ la consommation des siĂšcles, ĂȘtre votre fournisseur et banquier pour lâamour de Dieu ? Il faut bien que je rentre dans mes dĂ©boursĂ©s, soyons justes !Chapitre 7 Emma se rend alors chez LĂ©on pour lui demander de l'argent â Va ! essaye ! il le faut ! Si jâĂ©tais Ă ta place, moi, jâen trouverais bien ! [...] Ă ton Ă©tude ! LĂ©on promet qu'il va demander Ă des amis â Je tâapporterai cela demain... Pourtant, si tu ne me voyais pas Ă trois heures, ne mâattends plus, ma chĂ©rie. Le lendemain Ă 9h, Emma est rĂ©veillĂ©e par un attroupement en bas de chez elle une affiche est placardĂ©e. Emma se rend alors chez le notaire, qui lui fait des avances choquantes. â Vous profitez impudemment de ma dĂ©tresse, monsieur ! Je suis Ă plaindre, mais pas Ă vendre ! Emma s'enfuit. Ă trois heures, n'ayant aucune nouvelle de LĂ©on. Elle songe soudain que peut-ĂȘtre Rodolphe accepterait de l'aider, elle se rend au chĂąteau de la Huchette. Chapitre 8 Rodolphe est dĂ©contenancĂ© â Tiens ! Vous nâavez pas changĂ©, vous ĂȘtes toujours charmante ! Il essaye vaguement de justifier son dĂ©part prĂ©cipitĂ©, Emma fait semblant de le croire, et tente de le sĂ©duire â Comment voulais-tu que je vĂ©cusse sans toi ? JâĂ©tais dĂ©sespĂ©rĂ©e ! Jâai cru mourir et toi tu mâas fuie !⊠Mais nous recommencerons, nâest-ce pas ? nous nous aimerons ! Voyant qu'elle sanglote, il se sent Ă©mu lui-mĂȘme â Ah ! pardonne-moi ! tu es la seule qui me plaise. Jâai Ă©tĂ© un imbĂ©cile ! Je tâaimerai toujours !⊠Mais quâas-tu ? â Eh bien !⊠je suis ruinĂ©e ! Aujourdâhui, faute de trois mille francs, on va nous saisir ! Rodolphe comprend alors sa manoeuvre, vexĂ©, il rĂ©pond d'un air trĂšs calme. â Je ne les ai pas, chĂšre madame. â Mais, moi, je tâaurais tout donnĂ©, jâaurais tout vendu, [...] jâaurais mendiĂ© sur les routes, pour tâentendre dire Merci ! » Et tu restes lĂ tranquillement dans ton fauteuil, comme si dĂ©jĂ tu ne mâavais pas fait assez souffrir ? â Je ne les ai pas ! Elle sortit. De retour Ă Yonville, Emma, dĂ©semparĂ©e, se rend dans la rĂ©serve du pharmacien et avale de l'arsenic. De retour chez elle, en guise d'explication, elle donne Ă son mari une lettre qu'elle vient de rĂ©diger â Tu la liras demain ; dâici lĂ , je tâen prie, ne mâadresse pas une seule question !⊠Et elle se coucha tout du long sur son lit. Emma se rĂ©veille avec une saveur Ăącre dans la bouche. C'est le dĂ©but d'une longue agonie, particuliĂšrement atroce. Charles ouvre la lettre et comprend qu'elle s'est empoisonnĂ©e Ă l'arsenic. Il fait venir Homais, ainsi que M. Canivet, le cĂ©lĂšbre mĂ©decin. Pour lui, il n'y a aucun espoir. Bournisien les rejoint alors pour l'extrĂȘme onction. La mort de madame Bovary, particuliĂšrement rĂ©aliste, dĂ©samorce toute tentative d'en faire une mort sublime, romantique. Pour en savoir plus sur ce passage, consultez mon commentaire sur la mort d'Emma, Partie 3, chapitre 8. Chapitres 9 et 10 Charles impose des choix particuliĂšrement romanesques pour l'enterrement de sa femme elle sera enterrĂ©e dans sa robe de noce, avec une couronne. Il veut rĂ©cupĂ©rer une mĂšche de cheveux. Chapitre 11 Les problĂšmes d'argent recommencent, Charles est poursuivi par les dettes de sa femme, mais il refuse de vendre ses meubles, ce qui le brouille avec sa mĂšre. Un jour qu'il erre dans le grenier, Charles tombe sur la lettre de rupture de Rodolphe. Il se dit que leur amour Ă©tait peut-ĂȘtre restĂ© platonique. Mais plus tard, il ouvre le tiroir secret d'un bureau ayant appartenu Ă Emma Toutes les lettres de LĂ©on sây trouvaient. Plus de doute, cette fois ! Il dĂ©vora jusquâĂ la derniĂšre [...] sanglotant, Ă©perdu. Il dĂ©couvrit une boĂźte, la dĂ©fonça dâun coup de pied. Le portrait de Rodolphe lui sauta en plein visage, au milieu des billets doux bouleversĂ©s. Un jour justement, Rodolphe l'invite Ă prendre une biĂšre AccoudĂ© en face de lui, Charles se perdait en rĂȘveries devant cette figure quâelle avait aimĂ©e. Il lui semblait revoir quelque chose dâelle. â Je ne vous en veux pas. Personnage inconsistant depuis le dĂ©but du roman, Charles rĂ©vĂšle dans les derniĂšres pages une grandeur d'Ăąme Ă©tonnante. Il n'y a plus aucune ironie, quand Flaubert raconte ses derniers instants Le lendemain, Charles alla sâasseoir sur le banc, dans la tonnelle. Des jours passaient par le treillis ; les feuilles de vigne dessinaient leurs ombres sur le sable, le jasmin embaumait, le ciel Ă©tait bleu, [...] et Charles suffoquait comme un adolescent sous les vagues effluves amoureuses qui gonflaient son cĆur chagrin. Ă sept heures, la petite Berthe, [...] vint le chercher pour dĂźner. Il avait la tĂȘte renversĂ©e contre le mur, les yeux clos, la bouche ouverte, et tenait dans ses mains une longue mĂšche de cheveux noirs. Par la poĂ©sie qui ressort de ce passage, la mort de Charles touche au sublime. C'est peut-ĂȘtre lui, finalement, le personnage romantique de ce roman. Mais Flaubert termine sur une derniĂšre touche cruelle Depuis la mort de Bovary, trois mĂ©decins se sont succĂ©dĂ© Ă Yonville sans pouvoir y rĂ©ussir, tant M. Homais les a tout de suite battus en brĂšche. Il fait une clientĂšle dâenfer ; lâautoritĂ© le mĂ©nage et lâopinion publique le protĂšge. Il vient de recevoir la croix dâhonneur. âš Flaubert, Madame Bovary đ Texte intĂ©gral du roman au format PDF âš Flaubert, Madame Bovary đš Portrait des personnages âš Flaubert, Madame Bovary đ RĂ©sumĂ© analyse au format PDF âš Flaubert, Madame Bovary đïž Diaporama illustrĂ© de la vidĂ©o âš Flaubert, Madame Bovary đ§ RĂ©sumĂ©-analyse podcastRĂ©sumĂ©du document RĂ©sumĂ© 1 . (Printemps 1242) Le roman s'ouvre sur un dialogue entre Colin Le Joyeux, le personnage principal, et un autre jeune homme, tisserand, avec qui il chemine jusqu'Ă Amiens. Le voyage, long de neuf jours, n'a jusqu'alors pas Ă©tĂ© trĂšs agrĂ©able pour l'adolescent. ACCUEIL MĂDIATHĂQUE PARCOURS MĂ©diathĂšque Fiche mĂ©dia La bibliothĂšque du chapitre de Noyon 31 janvier 1987 04m 29s RĂ©f. 00730 Notice RĂ©sumĂ© L'historien Jean Goumart, explique comment les chanoines de Noyon, qui au dĂ©but obĂ©issant Ă l'ordre de Saint Augustin, vont petit Ă petit vivre individuellement en notables. Ărudits, ils font construire une bibliothĂšque qui est aujourd'hui unique en France. Celle-ci contient de nombreux manuscrits des XVIe et XVIIe siĂšcle dont des piĂšces richement dĂ©corĂ©es. Date de diffusion 31 janvier 1987 Ăclairage C'est un vĂ©ritable trĂ©sor de mĂ©moire et d'architecture que cette bibliothĂšque du chapitre de Noyon. Seule bibliothĂšque en bois de ce type Ă son Ă©poque, semble-t-il, ce bĂątiment alors appelĂ© "librairie", la langue anglaise a gardĂ© le terme originel, "library" dĂ©signant encore aujourd'hui une bibliothĂšque fut Ă©difiĂ© en 1506, au sortir du Moyen Ăge, Ă l'orĂ©e de la Renaissance. Dans la ville mĂȘme oĂč le rĂ©formiste Jean Calvin allait naĂźtre trois ans plus tard en 1509, Ă quelques pas seulement de la cathĂ©drale, cette Ă©dification doit ĂȘtre interprĂ©tĂ©e non seulement comme un symbole mais comme une preuve rĂ©elle de modernitĂ© et d'attention accordĂ©e Ă la diffusion grandissante du livre d'imprimerie. Par comparaison, AndrĂ© Masson 1 parle des 19 ouvrages recensĂ©s au catalogue de 1220. L'une des originalitĂ©s de cette bibliothĂšque, toujours perceptible au premier coup d'Ćil aujourd'hui, est sa construction sur piliers. Dix piliers soutiennent ce bĂątiment de 23 mĂštres 50 de long sur 5 mĂštres de large lui confĂ©rant l'Ă©lĂ©gance d'un vaisseau du savoir. Pourquoi cette structure ? Peut-ĂȘtre par dĂ©sir de protĂ©ger manuscrits et incunables de l'humiditĂ©. PĂ©nĂ©trer aujourd'hui par permission spĂ©ciale dans cette longue salle meublĂ©e de pupitres, chacun placĂ© dans l'embrasure d'une fenĂȘtre, provoque chez l'amateur de livres une vĂ©ritable Ă©motion. Il faut imaginer les pupitres d'alors en forme de lutrin, les livres Ă©tant enchaĂźnĂ©s Ă leur base pour empĂȘcher le vol. Contre les murs furent Ă©levĂ©s au XVIIe-XVIIIee siĂšcle des rayonnages accueillant successivement les 3000 exemplaires que comporte aujourd'hui la bibliothĂšque. Parmi eux figurent des traitĂ©s de thĂ©ologie thomiste, des Ă©ditions de Calvin, Montaigne et Pascal. Le trĂ©sor secret est constituĂ© par l'Ă©vangĂ©liaire de Morienval abbaye bĂ©nĂ©dictine de femmes datant du XIe siĂšcle, Ă©difiĂ©e dans la vallĂ©e de l'Automne, prĂšs de CrĂ©py-en-Valois, dont les enluminures remarquablement conservĂ©es sont protĂ©gĂ©es par une couverture en bois incrustĂ©e d'ivoire.1 Pour une information plus dĂ©taillĂ©e sur ce monument exceptionnel du patrimoine français on se reportera au Bulletin des BibliothĂšques de France BBF en date de 1957, tome II n°2. L'article rĂ©digĂ© par AndrĂ© Masson, "La "librairie" du chapitre de Noyon et l'architecture des bibliothĂšques françaises Ă la fin du Moyen Ăge", accessible sur Internet, y est remarquable de technicitĂ© et de prĂ©cision. Jacques Darras Transcription Thierry Bonte Jusquâau XIe siĂšcle, les chanoines de Noyon forment une collectivitĂ© fermĂ©e sur elle-mĂȘme et obĂ©issant Ă la rĂšgle de Saint-Augustin. Ensuite, les prĂ©lats se sĂ©parent et sâinstallent dans des maisons particuliĂšres, vivant comme des notables, jouissant de privilĂšges liĂ©s Ă leur situation. Parmi eux, certains ont fonction dâĂ©rudits. Ils traduisent et Ă©tudient les oeuvres philosophiques et thĂ©ologiques. Au dĂ©but du XVIe siĂšcle, ils se sont font construire une bibliothĂšque pour classer les livres qui sâamoncellent. Toujours en place, celle-ci a bĂ©nĂ©ficiĂ© dâune restauration qui en fait la seule bibliothĂšque publique de ce style en France.Musique Jean Goumart Comme il y avait un lot qui sâaccroissait par les donations depuis Ă peu prĂšs le IXe, Xe siĂšcle, les chanoines eurent lâidĂ©e de les rassembler dans un lieu convenable et de faire ce qui se crĂ©ait Ă cette Ă©poque-lĂ une librairie selon les normes de lâĂ©poque, Ă savoir des dimensions qui sont Ă peu prĂšs identiques partout, dâune longueur de 20 et quelques mĂštres, dâune largeur de 5 mĂštres, des pupitres devant chaque fenĂȘtre. OĂč je suis, lĂ , il y avait un pupitre qui Ă©tait perpendiculaire Ă la fenĂȘtre pour lâĂ©clairage. Et les livres se trouvaient sous le pupitre, dans la partie infĂ©rieure. On les remontait sur le pupitre. Et ils Ă©taient enchaĂźnĂ©s eux aussi, nâest-ce pas, parce quâils risquaient dâĂȘtre volĂ©s. Alors les chanoines travaillaient donc lĂ , debout ou Bonte Vous nous disiez quâil y avait un fond documentaire qui avait Ă©tĂ© restaurĂ© aujourd'hui. Est-ce quâil y a, dans ce fond documentaire, des ouvrages particuliĂšrement intĂ©ressants ou singuliers ?Jean Goumart Il reste, dans cette bibliothĂšque, quelques manuscrits en volumes. Il reste des incunables. Et le fond principal est constituĂ© par des livres du XVIe siĂšcle et en moindre nombre, du XVIIe siĂšcle. Ils concernent surtout la thĂ©ologie, la philosophie religieuse thomiste en particulier. Et Ă©galement des sciences de la vie comme lâart de la chasse, lâart de la cuisine. Des livres pratiques, vous voyez, qui intĂ©ressaient les Bonte Le fond littĂ©raire de cette bibliothĂšque comprend encore 3000 ouvrages parmi lesquels des livres rarissimes oeuvres de Calvin, Pascal et Montaigne mais surtout quatre recueils de musique vocale datant des origines de lâimprimerie ainsi que lâĂ©vangĂ©liaire de Morienval, manuscrit carolingien datant du IXe siĂšcle.Musique Thierry Bonte La couverture de ce manuscrit millĂ©naire est en bois incrustĂ© de motifs dâivoire. Certaines miniatures sont des illustrations des fables du poĂšte grec Esope, dâailleurs reprises beaucoup plus tard par La Fontaine. Les couleurs primaires utilisĂ©es Ă lâĂ©poque, et notamment le bleu et le rouge, sont remarquablement conservĂ©es.Musique
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. RĂ©fĂ©rence C-075-197 ISBN-10 2013212097 ISBN-13 9782013212090 Format BrochĂ© Pages 221 B Bon Ancien livre de bibliothĂšque. Traces de pliures sur la couverture. Traces dâusure sur la couverture. Salissures sur la tranche. RĂSUMĂ Sur le chantier de construction de la cathĂ©drale d'Amiens, les morts succĂšdent aux accidents dans d'Ă©tranges circonstances. L'Ă©difice est-il maudit ? L'Ă©quipe des bĂątisseurs cache-t-elle un meurtrier ? C'est ce que Colin, jeune tailleur de pierres, veut dĂ©couvrir, aprĂšs la disparition de son propre pĂšre, le maĂźtre tailleur. Ce n'est pas sans risque, car beaucoup dĂ©jĂ ont perdu la vie en tentant de percer les secrets enfouis dans la pierre... 2,96⏠dont 0,30 ⏠reversĂ©s au partenaire donateur et 0,15 ⏠reversĂ©s Ă nos partenaires caritatifs.
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