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DĂ©couvrez le rĂ©sumĂ© dĂ©taillĂ© par chapitre de Robinson CrusoĂ© 1719, un personnage lĂ©gendaire créé par Daniel Defoe Ă partir de l'histoire vraie d'Alexander Selkirk, un marin qui passa plus de 4 ans sur l'Ăźle Mas-a-Tierra, Ă quelques 600 km des cĂŽtes chiliennes. Le roman de Robinson a inspirĂ© de nombreuses adaptations Ă la tĂ©lĂ© et au cinĂ©ma, notamment Seul au monde 2000 avec Tom Hanks dans le rĂŽle principal. Index RĂ©sumĂ© du chapitre 1 Ă 5 RĂ©sumĂ© du chapitre 6 Ă 10 RĂ©sumĂ© du chapitre 11 Ă 15 RĂ©sumĂ© du chapitre 16 Ă 20 RĂ©sumĂ© du chapitre 21 Ă 25 RĂ©sumĂ© du chapitre 26 Ă 31 RĂ©sumĂ© du chapitre 1 Ă 5 RĂ©sumĂ© du chapitre 1Robinson CrusoĂ© est nĂ© en 1632 Ă York, Grande Bretagne, dans une famille aisĂ©e. Les Ă©tudes ne l'intĂ©ressent pas et il rĂȘve d'aventures en mer. Son pĂšre veut qu'il soit avocat. Quand il apprend qu'un ami s'embarque pour Londres, Robinson le suit. En mer, l'embarcation subit une violente tempĂȘte. Robinson craint pour sa du chapitre 2Robinson arrive finalement Ă Londres. Il est engagĂ© sur un bateau marchand et Ă©crit Ă sa famille pour avoir de l'argent et se lancer dans le commerce. DĂšs son deuxiĂšme voyage, au large de l'Afrique du nord, son navire est attaquĂ© par des pirates et il est rĂ©duit en esclavage. Il travaille comme du chapitre 3Robinson est Ă bord du bateau de pĂȘche avec deux autres esclaves IsmaĂ«l et Xury. Robinson pousse IsmaĂ«l par dessus bord et part Ă 150 miles au large du Maroc avec Xury. LĂ , ils voient des lions. Puis Robinson tue un maure qui en avait aprĂšs son compagnon Xury, il croit avoir atteint les Canaries ou le Cap Vert. Ils font la rencontre d'un peuple noir et dĂ©nudĂ©. Un navire europĂ©en croise au large et accepte de prendre Xury et Robinson Ă bord. Le capitaine, un Portugais, rachĂšte leur bateau de pĂȘche et ils font route vers le du chapitre 4Au cours du voyage, Robinson fait la connaissance d'une anglaise et dĂ©cide de se lancer dans la plantation de tabac. Deux ans plus tard, il commence Ă bien gagner sa vie. Mais il a vendu Xury et manque de personnel. Il souhaite agrandir son terrain et il organise des expĂ©ditions jusqu'en GuinĂ©e afin de trouver des du chapitre 5Le capitaine portugais avait fait de nombreux cadeaux Ă Robinson. En retour, Robinson Ă©crit un testament oĂč il lĂšgue tous ses biens au capitaine. En 1659, il prend la mer pour aller en GuinĂ©e. Une premiĂšre tempĂȘte lui fait perdre deux hommes puis une autre brise le navire. Tous meurent sauf Robinson qui arrive Ă rejoindre le rivage d'une Ăźle. Il remercie dieu, s'endort sous un arbre. RĂ©sumĂ© du chapitre 6 Ă 10 RĂ©sumĂ© du chapitre 6Le lendemain du naufrage, Robinson rĂ©cupĂšre ce qu'il peut des dĂ©combres de son navire. Il espĂšre construire un radeau avec les restes de l'Ă©pave. Il met les vivres dans une crique puis se rend compte qu'il est seul sur l' du chapitre 7Robinson dĂ©cide de construire une maison. Il dĂ©couvre ensuite des chĂšvres sauvages. Il en tue une. Puis il Ă©rige une croix oĂč il grave la date de son arrivĂ©e sur l'Ăźle 30 septembre du chapitre 8Il commence un journal pour parler de sa vie sur "l'Ăźle du dĂ©sespoir". Il ne sait bientĂŽt plus quel jour il est. Il apprivoise un du chapitre 9Dans son journal, Robinson explique qu'il ne parvient pas Ă apprivoiser des pigeons et que la graisse de chĂšvres fait de piĂštre bougies. Il arrive nĂ©anmoins Ă semer de l'orge et il essaye de faire du pain. Il survit Ă un tremblement de du chapitre 10Un ouragan oblige Robinson Ă trouver refuge dans une caverne. Les pluies diluviennes l'obligent Ă dĂ©placer sa maison. Il passe plusieurs jours Ă rĂ©cupĂ©rer le matĂ©riel qui pourrait lui servir. RĂ©sumĂ© du chapitre 11 Ă 15 RĂ©sumĂ© du chapitre 11Il tombe malade et, en proie Ă la dĂ©shydratation, il croit avoir vu un homme. Il se tourne vers Dieu et lit la Bible pour trouver un sens Ă sa du chapitre 12Robinson comprend que l'Ă©poque des pluies est terrible. Les beaux jours reviennent et il explore l'Ăźle il trouve de la canne Ă sucre, mais aussi du raisin. Il dĂ©cide de construire sa maison dans un vallon. VoilĂ un an qu'il est sur l'Ăźle. Il n'a plus d'encre et ne peut tenir son journal Ă du chapitre 13Pendant la saison sĂšche, rien ne pousse, mais les piquets sur lesquels repose sa cabane on fait des sillons qui permettent la culture du grain. Il fait le calendrier des saisons, puis confectionne des paniers en du chapitre 14AprĂšs une Ă©tude de l'Ăźle, Robinson comprend qu'elle appartient aux Espagnols. Il a peut des cannibales et ne s'aventure pas trop loin. Il attrape un perroquet et lui apprend des mots. Puis il trouve une colonie de pingouins et un chevreau qui lui tiendra compagnie. Deux ans ont passĂ©es. Il lit la du chapitre 15Des oiseaux attaquent ses rĂ©coltes. Il en tue un qu'il transforme en Ă©pouvantail. Il apprend la poterie et il envisage la construction d'un canot. RĂ©sumĂ© du chapitre 16 Ă 20 RĂ©sumĂ© du chapitre 16Robinson abat un arbre pour en faire un canot. La construction lui prend des mois. VoilĂ 4 ans qu'il est sur l'Ăźle. Il est reconnaissant d'ĂȘtre en vie et de ne manquer de rien. Il se fabrique des vĂȘtements et fait le tour de l'Ăźle avec son canot. Il est pris d'en un courant et se sauve de du chapitre 17Robinson n'est pas mal heureux mais la solitude pĂšse. Il se lance dans l'Ă©levage et la prĂ©sence des animaux le du chapitre 18Robinson voit un homme nu. Il prend peur. Il fortifie son habitation et vit dans la peur deux ans du chapitre 19Il trouve des traces de pas sur le rivage. Ce n'est sĂ»rement pas un cannibale mais il a peur pour ses animaux. Il se munit d'armes mais renonce Ă la du chapitre 20Robinson trouve une nouvelle grotte puis croise des sauvages sur la plage. Il les fait fuir avec ses armes. RĂ©sumĂ© du chapitre 21 Ă 25 RĂ©sumĂ© du chapitre 21Il entend des coups de fusil. Un navire vogue au loin. Il fait un feu pour les attirer. Le navire chavire et il rĂ©cupĂšre les du chapitre 22Robinson fait un rĂȘve prĂ©monitoire. Des cannibales s'apprĂȘtent Ă manger un homme sur la plage il le sauve et le rescapĂ© devient son du chapitre 23Robinson appelle son ami Vendredi. Il lui apprend sa langue et partage tout avec du chapitre 24Robinson et Vendredi parlent de leur culture et de religion. Robinson s'informe sur les lieux et les cannibales, puis il construit un bateau pour quitter l' du chapitre 25Des cannibales s'en prennent Ă trois prisonniers. Robinson et Vendredi interviennent, sauvant ainsi le pĂšre de Vendredi et un europĂ©en. RĂ©sumĂ© du chapitre 26 Ă 31 RĂ©sumĂ© du chapitre 26DĂ©sormais ils sont quatre. Robinson Ă©tend son exploitation du chapitre 27Robinson voit au loin un bateau anglais. On emmĂšne des prisonniers sur la plage, dont le capitaine victime de la mutinerie. Robinson passe un accord avec lui s'il le dĂ©tache et qu'ils reprennent le contrĂŽle du navire, le capitaine s'engage Ă prendre Robinson Ă du chapitre 28Ils parviennent Ă renverser les mutins. Robinson embarque pour l'Angleterre. Il prend des nouvelles de sa famille. Il va Ă Lisbonne et s'informe du sort de ses plantations du chapitre 29Ă Lisbonne, il retrouve le capitaine portugais, qui a cultivĂ© ses terres et qui lui remet de l'argent. Robsinson envoie l'argent Ă sa famille. Il aimerait aller au BrĂ©sil mais le bateau le rebute. Il crĂ©e un groupe de marche avec ses compagnons d' du chapitre 30Le groupe va de Lisbonne Ă Pampelune. Ils arrivent en du chapitre 31De retour en Angleterre, il vend toutes ses terres. Il se marie mais aprĂšs la mort de sa femme, il devient nĂ©gociant et lors d'un voyage dâaffaires, il visite son Ăźle. Les mutins ont survĂ©cu et formĂ© une colonie. Il leur offre des d'Alexandre Selkirk, l'homme qui inspira le personnage de Robinson CrusoĂ© Si vous souhaitez lire plus d'articles semblables Ă Robinson CrusoĂ© rĂ©sumĂ© dĂ©taillĂ© par chapitre, nous vous recommandons de consulter la catĂ©gorie Formation.
Il avait aussi un serviteur aussi sĂ©rieux que lui. Ce serviteur se nommait Jules Cygogne. âąIl avait toujours rĂ©ponse Ă tout. Il ne laissait pas un projet sans rĂ©ponse. âąIl Ă©tait un chercheur et un homme solitaire. C'Ă©tait un chercheur spĂ©cialisĂ© en coquillages. D/ Ponctuation: rajouter les signes manquants
Chapitre 1 Lâauteur nous renvoie Ă Pantagruel pour avoir des informations sur les origines et la gĂ©nĂ©alogie de Gargantua et lâapparition des gĂ©ants dans le monde. Ces origines furent trouvĂ©es par Jean Audeau dans un champ, dans un grand tombeau de bronze enterrĂ©. Chapitre 2 Il restitue ensuite un traitĂ© contenu dans ce tombeau intitulĂ© âles Bulles dâair immunisĂ©esâ. Chapitre 3 Grandgousier Ă©pouse Gargamelle, fille du roi des papillons, et lui fait un enfant, quâelle portera onze mois, ce qui indique quâil est amenĂ© Ă faire de grandes choses. Chapitre 4 Un banquet est organisĂ© pour ne pas gaspiller les tripes qui ne se conservent pas. Grandgousier dit Ă sa femme de ne pas se goinfrer mais elle ne lâĂ©coute pas. Chapitre 5 Les deux Ă©poux ont un dĂ©bat philosophique sur la boisson. Chapitre 6 du livre de Rabelais Pendant le banquet, Gargamelle se sent mal. Elle finit par accoucher de Gargantua par lâoreille, car une sage-femme lui avait administrĂ© un astringent pour quâelle ne rĂ©pande pas par en bas les tripes englouties prĂ©cĂ©demment. Les premiers mots de Gargantua furent âA boite ! Ă boire !â Chapitre 7 Grandgousier nomme son fils Gargantua sur lâidĂ©e des invitĂ©s car il avait remarquĂ© son grand gosier gosier gargante en langue dâoc. Rabelais parle ensuite de lâalimentation de Gargantua bĂ©bĂ©, nĂ©cessitant toutes les vaches laitiĂšres de la rĂ©gion, puis du fait que Gargantua Ă©tait heureux dĂ©jĂ petit quand il buvait du vin ou entendait un bruit sây rapportant. Chapitre 8 La vĂȘture de Gargantua est ensuite dĂ©taillĂ©e du tissu utilisĂ© aux accessoires Ă©pĂ©e en bois, poignard en cuir bouilli, bijoux en orâŠ. Gargantua est physiquement bien formĂ© et il est habillĂ© Ă la derniĂšre mode. Chapitre 9/10 Grandgousier a dĂ©cidĂ© que les couleurs de son fils Ă©taient le blanc joie, bonheur et le bleu choses cĂ©lestes. Chapitre 11 Ce chapitre Ă©numĂšre toutes les activitĂ©s de Gargantua durant sa prime enfance, qui sont les mĂȘmes que celles des garçons normaux. Chapitre 12 de Gargantua Il a toute une Ă©curie de chevaux en bois. Chapitre 13 Il raconte Ă son pĂšre toutes ses expĂ©riences pour trouver le meilleur moyen de se âtorcher le culâ. Il finit par conclure que câest lâoison qui convient le mieux, grĂące Ă sa douceur et Ă sa chaleur. Chapitre 14 Grandgousier est impressionnĂ© par lâintelligence de son fils. Il le fait donc instruire par un docteur sophiste, qui occupera ce poste jusquâĂ sa mort. Ensuite Gargantua passe Ă dâautres prĂ©cepteurs. Chapitre 15 Grandgousier se rend compte que lâinstruction de son fils est mĂ©diocre et le met face Ă un page de douze ans de bonne instruction. Gargantua est incapable de rĂ©pondre et le prĂ©cepteur est mis Ă la porte. Chapitre 16 Gargantua est envoyĂ© Ă Paris sur sa nouvelle et Ă©norme jument venue dâAfrique. Elle tua toutes les mouches sur le chemin Ă grands coups de queue. Chapitre 17 du roman de Rabelais Gargantua est suivi par tous les parisiens, il se rĂ©fugie en haut de Notre-Dame, et pour se venger vide sa vessie et noie des gens. Puis il sâempare des cloches de la cathĂ©drale pour les mettre au cou de sa jument. Chapitre 18 MaĂźtre Janotus est envoyĂ© pour rĂ©cupĂ©rer les cloches. Chapitre 19 Il essaye de convaincre Gargantua de lui rendre les cloches Ă lâaide de syllogismes et de comparaisons. Chapitre 20 Gargantua et ses prĂ©cepteurs rient de la harangue de MaĂźtre Janotus. Pour le remercier, ils lui offrent ce dont il prĂ©tend avoir besoin pour sa vieillesse. Chapitre 21 Ce chapitre dĂ©taille les activitĂ©s matinales de Gargantua avant sa demie-heure dâĂ©tudes toilette, petit-dĂ©jeuner⊠Chapitre 22 Tous les jeux de cartes de Gargantua sont Ă©numĂ©rĂ©s. Sâensuit le reste de son emploi du temps, oĂč il passe beaucoup de temps Ă boire et Ă ripailler, et peu Ă Ă©tudier. Chapitre 23 du rĂ©cit de Rabelais Gargantua est formĂ© par PonocratĂšs celui-ci change totalement son mode de vie en commençant par lui faire oublier tout ce quâil sait dĂ©jĂ Ă lâaide dâun mĂ©dicament. Il le soumet ensuite Ă un rythme de travail intensif et Ă une hygiĂšne de vie irrĂ©prochable. Chapitre 24 Gargantua a des activitĂ©s diffĂ©rentes quand il pleut il Ă©tudie lâart, aide aux travaux, Ă©coutes les leçons publiques⊠Chapitre 25 Les fouaciers et les bergers se battent car les fouaciers ne veulent pas donner de la fouace aux bergers pour accompagner le raisin, alors quâavant ils acceptaient. Les mĂ©tayers voisins finissent par attraper la fouace et la payent au prix habituel, les bergers purent ainsi festoyer. Chapitre 26 Le roi du pays des fouaciers a entendu parler de cette humiliation et crie vengeance. Il prĂ©pare son armĂ©e pour attaquer le pays des bergers et il part en guerre. Chapitre 27 Une partie de lâarmĂ©e des pillards arrive Ă une abbaye, un moine pousse ses frĂšres Ă riposter avant quâil nây ait plus de raisin pour faire du vin. Ce moine part battre tous les pillards et les moinillons Ă©gorgent les blessĂ©s. Cette partie de lâarmĂ©e fĂ»t ainsi exterminĂ©e. Chapitre 28 Le reste de lâarmĂ©e part avec le roi pour prendre dâassaut la Roche-Clermault. Un des bergers remonte Ă Paris pour expliquer la situation Ă Gargantua. Grandgousier ne comprend pas la guerre puisque lui et le roi Picrochole Ă©taient en excellents termes. Chapitre 29 Grandgousier envoie une lettre Ă son fils. Il lui demande de revenir pour lâaider Ă dĂ©fendre ses terres. Chapitre 30 Grandgousier envoie son ambassadeur Gallet auprĂšs de Picrochole. Chapitre 31 Lâambassadeur expliquer au roi que Grandgousier ne comprend pas la cause de la guerre et lui intime dâabandonner et de payer pour rĂ©parer les dĂ©gĂąts. Chapitre 32 Le roi refuse et mentionne les fouaces, Gallet revient auprĂšs de Grandgousier et lui rapporte les Ă©vĂšnements. Grandgousier se renseigne au sujet des fouaces, il en fait prĂ©parer et les envoie avec dâautres dĂ©dommagements, le capitaine de Picrochole les reçoit et il dĂ©cide avec le roi de continuer la guerre car ils considĂšrent ce dĂ©dommagement comme une marque de faiblesse. Chapitre 33 Picrochole prĂ©pare la guerre et son plan de bataille. Chapitre 34 Gargantua revient chez lui. Gymnaste est envoyĂ© en Ă©claireur et rencontre les ennemis. Chapitre 35 Gymnaste tue un capitaine et plusieurs soldats. Chapitre 36 Il rejoint Gargantua et lui explique que ce ne sont pas des soldats de mĂ©tier. Gargantua abbat un arbre et part en guerre contre le chĂąteau du guĂ© de VĂšde. Chapitre 37 Il arrive ensuite au chĂąteau de son pĂšre. En se coiffant, il fait tomber les dizaines de boulets de canon reçus. Sâensuit un grand banquet. Chapitre 38 Des pĂšlerins sâendorment au milieu des salades. Gargantua en cueille et mange les pĂšlerins en salade. Ceux-ci sâaccrochent Ă ses dents et il finit par les dĂ©loger avec un cure-dent. Chapitre 39 Grandgousier raconte Ă Gargantua les exploits du moine. Chapitre 40 Une hypothĂšse veut que les moines soient retirĂ©s du monde car ils mangent la merde pĂ©chĂ©s des autres et les latrines sont toujours Ă©loignĂ©es. Une autre hypothĂšse veut que le nez du moine doit sa forme Ă sa nourrice. Chapitre 41 Le moine endort Gargantua Ă lâaide de priĂšres. Ils se rĂ©veillent Ă minuit pour partir en patrouille. Chapitre 42 Le moine encourage ses compagnons. Il finit accrochĂ© Ă un arbre car il a piquĂ© trop vigoureusement son cheval. Chapitre 43 Picrochole, aprĂšs avoir appris la mort de son capitaine tuĂ© par Gymnaste, envoie lui aussi une patrouille. Ils tombent sur les pĂšlerins en fuite et les capturent. En revenant, ils tombent sur la patrouille de Gargantua qui les met en dĂ©route, car ils pensaient que câĂ©tait des diables. Le moine poursuit seul la patrouille ennemie et tombe sur les pĂšlerins. Les ennemis se rendent compte quâil est tout seul et charge. Le moine se fait capturer. Chapitre 44 Le moine sâĂ©chappe et tue ses gardiens. Les deux patrouilles sâaffrontent et celle de Gargantua gagne la bataille. Chapitre 45 Le moine ramĂšne les pĂšlerins et Grandgousier les rĂ©conforte. Chapitre 46 Le capitaine Toucquedillon est prisonnier. Il est interrogĂ© par Grandgousier puis libĂ©rĂ© aprĂšs avoir Ă©tĂ© sermonnĂ©. Chapitre 47 Toucquedillon raconte tout Ă son roi tandis que Grandgousier se prĂ©pare Ă la guerre. Le capitaine explique que cette querelle est stupide et quâils vont se faire massacrer. Hastiveau nâest pas dâaccord alors le capitaine le tue avec lâĂ©pĂ©e que lui a donnĂ© Grandgousier. Picrochole tue le capitaine en voyant lâĂ©pĂ©e offerte, car il croit ĂȘtre trahi. Chapitre 48 Gargantua attaque Picrochole et gagne la guerre. Chapitre 49 Picrochole sâenfuit, tue son cheval par accident, vole un mulet et se fait battre. Gargantua recense les survivants. Chapitre 50 de Gargantua Il fait un discours aux vaincus. Chapitre 51 Le clan de Gargantua est rĂ©compensĂ©. Chapitre 52/53 Gargantua fait bĂątir une nouvelle abbaye pour le moine. Chapitre 54 Lâauteur retranscrit lâinscription sur la grande porte de lâabbaye. Chapitre 55/56/57 Rabelais dĂ©crit lâabbaye, ses habitants et son mode de vie. Chapitre 58 Une longue prophĂ©tie Ă©nigmatique est rapportĂ©e.
Robinsonle trouve dans son repĂšre. CHAPITRE 19 : Vendredi trouve un nouveau loisir : la pipe. En fumant en cachette Vendredi jette la pipe de Robinson dans la grotte ce qui cause lâexplosion de quarante tonneaux de poudre quâavait stockĂ© Robinson dans la grotte Ă lâabri de la pluie. Cela entraĂźne la mort de Tenn.
CHAPITRE I Lâauberge de la Baleine-qui-fume IsmaĂ«l, le narrateur, est mĂ©lancolique. Il a une grande envie de prendre la mer comme matelot sur un baleinier. Il est fascinĂ© par les cachalots et a envie de paysages marins. De Manhattan il se rend Ă New Bedford dans le Massachusetts. Son but est dâaller Ă Nantucket, point de dĂ©part des expĂ©ditions. Il trouve une place dans lâauberge La Baleine-Qui-Fume » dans la mĂȘme chambre quâun harponneur toutes les autres sont complĂštes câest un noir qui arrive des terres du sud Nouvelle-ZĂ©lande. Il a des tĂȘtes Ă vendre. Lorsquâil arrive dans la chambre, il la trouve vide. Il sâinstalle dans le lit et une dizaine de minutes plus tard son co-locataire fait son entrĂ©e. Tout son corps est tatouĂ©, il est chauve. Il se met Ă fumer. IsmaĂ«l est effrayĂ© par ce sauvage » qui se prosterne devant une statuette. Ce dernier, lorsquâil dĂ©couvre la prĂ©sence dâun hĂŽte dans sa chambre, le palpe et lâinterroge, terrorisant le narrateur. Lâaubergiste est appelĂ© au secours mais lorsquâil arrive, il se montre rassurant il nây a rien Ă craindre. CHAPITRE II Une paire dâamis Queequeg, le sauvage, se montre finalement dĂ©licat. Les deux hommes se lient dâamitiĂ©. Le sauvage raconte comment il est devenu matelot son pĂšre Ă©tait roi de la tribu quâil a eu envie de quitter. Il a embarquĂ© de force sur un bateau et est devenu chasseur de baleines. Ensemble, les deux amis rejoignent Nantucket. Ils trouvent Ă se loger dans lâauberge qui appartient aux cousins de celle dans laquelle ils Ă©taient prĂ©cĂ©demment. CHAPITRE III Mon beau navire IsmaĂ«l et son ami rĂ©ussissent Ă trouver une place pour embarquer sur le Pequod, un baleinier dirigĂ© par le capitaine Achab qui a perdu une jambe arrachĂ©e par une baleine. Lâhomme semble vĂ©nĂ©rĂ© par lâensemble de lâĂ©quipage. Son associĂ© est le capitaine Bildad. Le propriĂ©taire du bateau est le capitaine Peleg. Queequeg est engagĂ© plus difficilement que son ami car câest un sauvage, un cannibale. Mais il fait preuve dâun grand talent dans lâusage du harpon et cela lui permet dâentrer dans lâĂ©quipage. CHAPITRE IV Le capitaine Achab 24 dĂ©cembre, il fait trĂšs froid. Le navire quitte le port. Starbuck est le second. Câest un homme maigre dâune trentaine dâannĂ©es. Stubb est le 1er lieutenant, Flask le second, il a un caractĂšre belliqueux. Ce sont les trois hommes importants Ă bord. Ils sont entourĂ©s de trois harponneurs Queequeg, lâindien Tashtego et Daggao, un nĂšgre gigantesque ». Plusieurs jours aprĂšs le dĂ©part, IsmaĂ«l aperçoit enfin Achab, puis le croise de plus en plus rĂ©guliĂšrement. Câest un vieil homme mutilĂ© et angoissĂ©. Une nuit, il se met Ă arpenter le pont, Stubb lui demande sâil peut faire moins de bruit et subit la colĂšre du capitaine. Le lendemain, Achab leur crie quâil y a des baleines prĂšs dâeux. Il Ă©voque mĂȘme la possibilitĂ© dâune baleine blanche, ce que les autres ne croient pas. CHAPITRE V Tout le monde Ă lâarriĂšre Le narrateur dĂ©couvre que le capitaine Achab nâa quâun objectif tuer Moby Dick, le cachalot responsable de la perte de sa jambe. Il promet Ă lâĂ©quipage une piĂšce dâor. Il la traque sans rĂ©pit grĂące aux cartes quâil consulte rĂ©guliĂšrement. Il a constituĂ© une Ă©quipe de quelques hommes qui lâaideront Ă tuer lui-mĂȘme lâanimal. CHAPITRE VI Le jet fantĂŽme Une nuit, Fedallah signale la prĂ©sence dâun cachalot. Achab prĂ©pare le navire pour la chasse. Puis, il rĂ©apparaĂźt rĂ©guliĂšrement de nuit, pour disparaĂźtre aussitĂŽt. Les marins ont de mauvais pressentiments. Le bateau est entraĂźnĂ© dans une tempĂȘte au Cap Bonne EspĂ©rance. Ils croisent le baleinier LâAlbatros qui navigue depuis longtemps. LâĂ©quipage apprend par Achab quâils sont partis pour le tour du monde. Un matin, ils croient voir Moby Dick mais câest un squid », un grand encornet des mers chaudes. Cet animal est associĂ© Ă un mauvais prĂ©sage lorsquâun vaisseau en croise un, il ne rentre jamais Ă son port dâattache. Alors quâil est de vigie, le narrateur aperçoit un gigantesque cachalot. Le navire se lance Ă sa poursuite dans quatre baleiniĂšres. La chasse sâengage et lâanimal est capturĂ© et tuĂ©. Stubb sâen fait servir une tranche et sâen rĂ©gale. CHAPITRE VII FunĂ©railles dâun cachalot Le cachalot est hissĂ© sur le navire pour y ĂȘtre dĂ©coupĂ©, puis sa carcasse est jetĂ©e Ă la mer. Les marins croisent un autre baleinier, le Jeroboam. Son capitaine, accompagnĂ© de Gabriel, un homme qui a la rĂ©putation dâĂȘtre fou, se rapproche du navire Ă bord dâune chaloupe. Il refuse de monter Ă bord car son Ă©quipage est touchĂ© par une Ă©pidĂ©mie. Il raconte quâun de ses marins a affrontĂ© Moby Dick deux ans plus tĂŽt mais quâil y a perdu la vie. Gabriel tente de dissuader Achab de se confronter Ă lâanimal. CHAPITRE VIII La jeune fille La Jeune Fille est le nom dâun autre baleinier quâils croisent dans les parages des Indes. Son capitaine est Derick de Beer. Il monte Ă bord du Pequod pour demander de lâhuile. Il indique quâil voit de moins en moins de baleines. Mais en remontant sur la baleiniĂšre, il entend que des baleines sont visibles en mer et il part immĂ©diatement Ă leur poursuite. Les marins du Pequod mettent Ă lâeau trois embarcations Ă sa suite. Il y a huit baleines. Les embarcations se livrent Ă une course folle Ă la poursuite de la plus grosse â qui est aussi la plus lente â dâentre elles. Ce sont les trois baleiniĂšres du Pequod qui lâattrapent. La jeune Fille repart. Trois jours plus tard, le Pequod poursuit sa route et arrive en Asie. LâĂ©quipage aperçoit de nouveau des cachalots et se lance Ă leur poursuite, mais les marins constatent quâils sont eux-mĂȘmes poursuivis par des pirates malais. Ils finissent par les semer et rattrapent les animaux qui se sont Ă©puisĂ©s. Cependant la chasse dure encore plusieurs heures. Les baleiniers sont finalement encerclĂ©s par les cachalots qui finissent par leur Ă©chapper. Leur bilan est dĂ©cevant ils nâont rĂ©ussi Ă tuer quâune seule bĂȘte. CHAPITRE IX Le Bouton-de-Rose Une quinzaine de jours plus tard, les marins aperçoivent un navire français, Le Bouton-de-rose », qui semble aux prises avec un cachalot. Ils sentent une odeur intolĂ©rable parce que lâanimal est un de ceux qui a Ă©tĂ© blessĂ© par les marins du Pequod prĂ©cĂ©demment. Stubb pense que lâanimal contient de lâambre gris et se lance Ă sa poursuite. Stubb rejoint le Bouton-de-Rose et demande au second de lâĂ©quipage sâil a vu Moby Dick. La rĂ©ponse est nĂ©gative. Leur Ă©change est tendu car Stubb dit Ă lâautre quâil ne tirera rien des cachalots pĂȘchĂ©s car ils sont trop vieux. Pourtant, les hommes sâacharnent sur les corps nausĂ©abonds des animaux Ă bord Ă la demande de leur capitaine. Finalement Stubb et le second sympathisent et montent un coup pour humilier cet homme exigeant et arrogant Stubb lui ment en lui disant que lâĂ©quipage dâun autre navire a perdu des hommes dont le capitaine et un second aprĂšs avoir contractĂ© une fiĂšvre en dĂ©peçant une baleine comme la leur. Les baleines sont remises Ă lâeau est Stubb hisse la carcasse de celle qui lui paraĂźt contenir de lâambre gris. Plus tard, il parvient Ă en extraire la prĂ©cieuse substance. Le navire reprend la route Ă la demande du capitaine Achab. Il prĂ©sente ensuite le hacheur » qui est chargĂ© de dĂ©pouiller lâanimal de sa peau et de rĂ©colter lâhuile provenant de sa chair. Il Ă©voque ensuite le rĂŽle des chaudiĂšres dont on prend grand soin sur le baleinier. Stubb allume un des deux fours du Pequod des morceaux de lard de baleines y sont placĂ©s et se transforment en huile, dĂ©gageant une Ă©paisse fumĂ©e noire dĂ©sagrĂ©able. CHAPITRE X Le doublon Quand il observe le doublon, une piĂšce dâor accrochĂ©e au mĂąt du navire, Achab semble chercher Ă dĂ©chiffrer une prophĂ©tie. Cette piĂšce intrigue plusieurs membres de lâĂ©quipage. Lâun dâentre eux, Lâhomme de lâĂźle de Man », annonce un mauvais prĂ©sage concernant la rencontre du navire et de la baleine blanche, se rĂ©fĂ©rant aux signes du zodiaque. Achab interpelle un navire anglais. Son capitaine lui montre son bras artificiel fait en os de cachalot. IntriguĂ©, Achab fait descendre sa chaloupe mais ne peut monter Ă bord Ă cause de son infirmitĂ©. Le capitaine anglais lâaide avec le crochet Ă dĂ©peçage. Les deux capitaines ont Ă©tĂ© mutilĂ©s suite Ă leur rencontre avec la baleine blanche. A la demande dâAchab, lâAnglais raconte comment il a perdu son bras dans sa confrontation avec lâanimal la queue de la baleine a coupĂ© son canot en deux et lorsque le capitaine sâest lancĂ© Ă sa poursuite, il a Ă©tĂ© gravement blessĂ© au bras par la barbe dâun harpon. Le chirurgien de bord a Ă©tĂ© obligĂ© de lui couper ce membre car la blessure ne cicatrisait pas et il risquait de dĂ©velopper une gangrĂšne. Le bras est remplacĂ© par un os de cachalot et un maillet Ă son extrĂ©mitĂ©. Le capitaine indique Ă Achab que la baleine se dirige vers lâEst. CHAPITRE XI La jambe dâAchab En remontant Ă bord, Achab abime sa jambe dâivoire et charge le charpentier Smut de lui en confectionner une nouvelle, ce que lâautre sâapplique Ă faire. CHAPITRE XII Queequeg dans son cercueil Le Pequod arrive prĂšs du Pacifique lorsque lâĂ©quipage se rend compte quâil y a une fuite dâhuile dans la cale. Si les hommes ne rĂ©parent pas, la cargaison risque dâĂȘtre perdue. Starbuck obtient -avec difficultĂ©- lâautorisation dâouvrir les cales. Queequeg est victime dâune fiĂšvre qui manque de lui coĂ»ter la vie. Il est clouĂ© dans son hamac Ă tel point que tout lâĂ©quipage le croit perdu. Dâailleurs, il demande Ă ĂȘtre enterrĂ© dans ce quâil appelle un canot les coutumes de son pays font que les morts sont placĂ©s dans une pirogue et envoyĂ©s voguer sur les flots. Il ne veut pas de ce sort pour son corps. Le charpentier, Ă la demande dâAchab, lui confectionne un cercueil et lui apporte. Le sauvage lâamĂ©nage confortablement et il sâinstalle dedans avec son petit dieu, son yoyo ». Il en ressort satisfait et, le lendemain, il est guĂ©ri. Son cercueil devient son coffre de rangement. CHAPITRE XIII Le Pacifique ArrivĂ© dans le Pacifique, Achab est plus dĂ©terminĂ© que jamais. Il demande au forgeron de lui faire un harpon avec des clous quâil lui remet et quâil doit fondre. Ils travaillent tous deux pour obtenir le rĂ©sultat voulu par Achab. Il veut lâinstrument parfait pour tuer la baleine blanche. La pointe du harpon est faite de lâacier des rasoirs dâAchab. Ce qui fait dĂ©clarer Ă ce dernier quâil fait le serment de ne plus se raser, de ne plus manger, de ne plus prier, mĂȘme, aussi longtemps que⊠» et il ne termine pas sa phrase. Leur bateau croise Le CĂ©libataire, un baleinier de Nantucket qui fait une tournĂ©e, plein Ă craquer de son chargement. Le capitaine les invite Ă monter Ă bord. Achab refuse, il veut poursuivre sa route et atteindre son but. Le lendemain, la chance leur sourit et ils tuent quatre baleines. Alors que Fedallah est dans une baleiniĂšre avec Achab, il a des visions sur lâissue de leur traque et il voit leur mort. CHAPITRE XiV Le typhon Au voisinage du Japon, le navire doit lutter contre un typhon. La mer est dĂ©chaĂźnĂ©e. Strarbuck a envie de fuir, de retourner en AmĂ©rique. Unr baleiniĂšre est dĂ©foncĂ©e. Achab menace de mort les marins qui feraient une manĆuvre pour faire demi-tour. Rien ne peut lâempĂȘcher de retrouver Moby Dick. Alors que Starbuck entre dans la cabine dâAchab pour faire son rapport, il ne trouve pas le vieux capitaine mais aperçoit son fusil, ce qui lui donne une envie de meurtre. Il prend lâarme mais Ă ce moment Achab se rĂ©veille en hurlant quâil tient Moby Dick. Starbuck replace lâarme Ă sa place et sort de la cabine. Le lendemain, les marins pensent croiser des sirĂšnes en entendant des cris et des plaintes mais ce sont ceux de femelles phoques prĂ©sentes sur des Ăźles rocheuses. Pour les marins, ces animaux portent malheur. Un peu plus tard, un marin tombe du nid-de-pie du mĂąt de misaine et se noie. En voulant le sauver sans succĂšs, lâĂ©quipage perd sa bouĂ©e de sauvetage. Queequed propose le bois de son cercueil pour en confectionner une nouvelle. Le lendemain, les marins pensent croiser des sirĂšnes en entendant des cris et des plaintes mais ce sont ceux de femelles phoques prĂ©sentes sur des Ăźles rocheuses. Pour les marins, ces animaux portent malheur. Un peu plus tard, un marin tombe du nid-de-pie du mĂąt de misaine et se noie. En voulant le sauver sans succĂšs, lâĂ©quipage perd sa bouĂ©e de sauvetage. Queequed propose le bois de son cercueil pour en confectionner une nouvelle. Le jour suivant, ils croisent un navire de fort tonnage, La Rachel. Son capitaine rĂ©pond par lâaffirmative Ă Achab quand il lui demande sâil a vu Moby Dick. Il ajoute quâen voulant la chasser, son Ă©quipage a perdu une de ses embarcations qui a disparu en mer en la poursuivant. Le fils du capitaine se trouve dans cette baleiniĂšre Ă©garĂ©e. Il implore de lâaide Ă Achab pour lâaider Ă retrouver le disparu mais lâautre refuse. Quelques jours plus tard, ils croisent un autre navire, Le Plaisir, et Achab pose la mĂȘme question Ă son capitaine Avez-vous vu la baleine blanche ? » Lâautre lui rĂ©pond quâil a perdu cinq hommes la veille et demande Ă Dieu la protection dâAchab. Starbuck demande une nouvelle fois au capitaine de faire demi-tour, dâabandonner la chasse de Moby Dick. Mais Achab se sent investi dâune mission divine Ă laquelle il ne peut dĂ©roger malgrĂ© le dĂ©sespoir qui lâhabite. CHAPITRE XV La course Ă lâabyme Une nuit, Achab sent la prĂ©sence de Moby Dick. Il avertit les autres et le bateau change de cap pour la rejoindre. Il confectionne lui-mĂȘme un panier pour se hisser le plus haut possible sur le mĂąt de misaine. Puis, fou dâexaltation, il distribue les consignes aux marins pour que la chasse puisse commencer. Ils se lancent Ă sa poursuite et mettent un certain temps Ă la rejoindre. Un spectacle dâune immense beautĂ© sâoffre Ă eux. La baleine plonge et disparait mais tout Ă coup les oiseaux permettent de la situer elle se trouve sous lâembarcation dâAchab et remonde des profondeurs. Avec sa mĂąchoire, elle saisit le plat-bord et se met Ă secouer lentement la coque. Achab, fou de colĂšre, tente de lâempĂȘcher dâagir mais nây parvient pas lâembarcation est coupĂ©e en deux, le capitaine tombe Ă lâeau. Les autres baleiniĂšres ne peuvent intervenir par peur de lâanimal. Les vigies qui ont suivi la scĂšne depuis le Pequod font se diriger le navire sur les lieux. Moby Dick est obligĂ©e de sâĂ©loigner. Achab est hissĂ© dans la baleiniĂšre de Stubb. EpuisĂ©, il perd connaissance. Quand il se rĂ©veille Achab dĂ©cide de chasser la baleine directement depuis le Pequod. Toute la journĂ©e lâĂ©quipage poursuit sans relĂąche lâanimal. Toutes les voiles sont hissĂ©es. Quand le jour se lĂšve, ils lâaperçoivent qui souffle. Ils sont maintenant tous dĂ©terminĂ©s Ă la chasser. ArrivĂ©s prĂšs dâelle, ils mettent les baleiniĂšres Ă la mer et elles sâalignent, celle dâAchab au centre. TrĂšs vite, la baleine mĂšne lâattaque, sâen prenant aux embarcations. Elle en fracasse une partie et plonge au fond de lâeau. Puis, elle sâen prend aux hommes venus secourir ceux en difficultĂ© et envoie voler en lâair lâembarcation du capitaine. Starbuck fait mettre un canot Ă la mer et recueille les hommes et tout le matĂ©riel tombĂ© Ă lâeau. Leurs blessures sont lĂ©gĂšres, Achab a perdu sa jambe artificielle. Fedallah ne rĂ©pond pas Ă lâappel. Achab ne renonce pas Ă la traque et tous dĂ©cident de la reprendre. Il sâagit de tuer cette baleine Ă tout prix. A lâaube du troisiĂšme jour, Achab finit par apercevoir Moby Dick et se lance dans le troisiĂšme affrontement avec sa vieille ennemie. Les embarcations sont mises Ă la mer. Achab et Starbuck sâĂ©treignent, ils savent tous deux quâils courent un grand danger. De nombreux requins tournent autour des baleiniĂšres. Soudain, lâimmense baleine sort de lâeau et les embarcations se lancent Ă lâattaque. Moby Dick se retourne et les charge inlassablement. Achab aperçoit un corps qui flottent Ă la surface de lâeau câest celui de Fedallah. Il ne sâagit plus de renoncer. La baleine semble cependant sâĂ©loigner, puis elle sâimmobilise et Achab plante son harpon dans ses chairs. Lorsquâelle se retourne, un homme tombe Ă la mer. Les marins reprennent la poursuite. Mais elle se retourne encore et fonce cette fois sur lâembarcation dâAchab. Il parvient une nouvelle fois Ă lâatteindre de son harpon mais le fil sâemmĂȘle et, lorsquâil tente de le dĂ©mĂȘler, un anneau le saisit par le cou et il est entraĂźnĂ© dans lâabĂźme. Toutes les embarcations, y compris le Pequod, sont englouties. EPILOGUE Le narrateur a survĂ©cu grĂące Ă la bouĂ©e faite Ă partir du cercueil de Queequed. AprĂšs sây ĂȘtre accrochĂ© alors quâil nageait seul en mer, il a Ă©tĂ© recueilli par le navire Le Rachel.
Envoici un rĂ©sumĂ© dĂ©taillĂ©. Chapitre 1 Jonathan Harker est un jeune clerc de notaire qui part en Roumanie pour effectuer une grosse transaction immobiliĂšre avec un certain conte Dracula. Harker est sĂ©duit par les paysages quâil traverse dans une Europe qui lui Ă©tait mĂ©connu. Il fait part dans son journal de ses dĂ©couvertes afin de pouvoir les
17 aoĂ»t 2018 5 17 /08 /aoĂ»t /2018 2010 RĂ©sumĂ© Ă©tabli par Bernard Martial professeur de lettres en CPGERĂ©fĂ©rences des pages entre parenthĂšses Ă©dition GF n°1119 et rĂ©sumĂ© ne remplace pas la lecture du texte intĂ©gral dont il ne prĂ©tend pas reproduire les qualitĂ©s NEUVIĂMEExaltĂ© par les discours du vieillard, Fabrice eut du mal Ă sâendormir et son sommeil fut agitĂ© par les prĂ©sages. Il fut rĂ©veillĂ© Ă dix heures par le son de la cloche animĂ©e par quarante paysans et se crut en prison. Il chercha un endroit pour voir sans ĂȘtre vu. Il avait une vue plongeante sur la cour intĂ©rieure du chĂąteau 241. Lâaffaiblissement de son pĂšre qui nâavait que cinquante-huit ans soit trente-cinq ans de plus que lui le toucha au point quâil crut le voir sur une terrasse ; mais ce nâĂ©tait quâun valet de chambre. Des jeunes filles Ă©taient occupĂ©es Ă tracer des dessins avec des fleurs dans les rues oĂč devait passer la procession. Le spectacle du lac ravivait en lui des souvenirs dâenfance et cette journĂ©e passĂ©e en prison dans un clocher fut peut-ĂȘtre lâune des plus heureuses de sa vie. » Il considĂ©rait sa vie avec hauteur 242. Il nâavait pas le cĆur Ă haĂŻr mais il se souvenait de Giletti. Il compara aussi sa relation compliquĂ©e et ennuyeuse avec la duchesse dâA*** que jâĂ©tais obligĂ© dâaimer Ă Naples puisque je lui avais dit que jâĂ©tais amoureux dâelle » et celle, beaucoup plus simple avec la petite Marietta. Il continuait ses considĂ©rations sur la vie quâon lui destinait, sur la pension que lui rĂ©servait sa mĂšre. Il compara aussi le champ de bataille de Waterloo et le lac de CĂŽme Ă quoi bon aller si loin chercher le bonheur, il est lĂ sous mes yeux ! » 243 Fabrice eut besoin de deux ou trois minutes pour rĂ©aliser que lĂ oĂč il Ă©tait, on ne pouvait pas le voir. Il rajouta cependant une toile dans laquelle il fit deux trous pour observer. Les cloches sonnaient depuis dix minutes et comme la procession sortait de lâĂ©glise, la tradition des mortaretti commença 244 fusils Ă canons sciĂ©s remplis de poudre et plantĂ©s Ă terre quâon fait exploser en mĂȘme temps. Avec les lunettes de lâabbĂ©, il reconnut beaucoup de gens et observa les femmes quâil avait connues jeunes filles. La procession passĂ©e, la chaleur se faisait Ă©crasante, il regarda la population se disperser dans les rues et sur le lac 245. Soudain, il entendit la porte dâen bas du clocher sâouvrir. CâĂ©tait la Ghita, la vieille servante de lâabbĂ© BlanĂšs qui lui apportait un panier. Il eut la tentation dâaller la saluer mais il y rĂ©sista de peur de la compromettre et de dĂ©plaire Ă lâabbĂ©. Il dĂźna, fit un somme et fut rĂ©veillĂ© Ă huit heures et demie par lâabbĂ©. Il semblait avoir vieilli de cinquante ans depuis la veille. Il lui parla de la bourse laissĂ©e Ă la Ghita, lui rappela de ne rien attende de son frĂšre et lui dit de partir rapidement 246.Fabrice se hĂąta de partir. Il Ă©tait Ă peine arrivĂ© devant le chĂąteau que la cloche de dix heures sonna. Il se vit soudain au milieu de quatre gendarmes et se voyait dĂ©jĂ arrĂȘtĂ© mais il rĂ©ussit Ă leur Ă©chapper. Puis, il pressa le pas et se mit Ă courir 247. Il Ă©tait partagĂ© entre les sentiments de peur et de honte. Pourtant, au lieu dâaller directement sur les bords du lac Majeur oĂč sa barque lâattendait, il fit un Ă©norme dĂ©tour pour aller voir le marronnier que sa mĂšre avait plantĂ© vingt-trois ans plus tĂŽt. Il sâoccupa dâune branche cassĂ©e et de bĂȘcher autour de lâarbre puis se mit en route 248. Il nâavait pas fait une lieue quâune bande Ă©clatante de blancheur dessinait Ă lâorient les pics du Resegon di Lek. Il se laissa attendrir par la beautĂ© des lieux, ce qui Ă©tait dangereux dans sa situation. Il pouvait Ă tout moment tomber sur des gendarmes ou des douaniers. Soudain, il entendit un homme sâavançant dans le bois en chantant un air de Mercadante 249. CâĂ©tait un valet de chambre. Devait-il lui casser la tĂȘte sans demander son reste ? 250CHAPITRE DIXIEMEFabrice se trouvait sur la route qui va de Lombardie en Suisse Ă dix pas du valet de chambre qui ne chantait plus. En saisissant la bride de son cheval, Fabrice inventa une histoire il Ă©tait le marchesino Ascanio del Dongo et fuyait les quatre frĂšres Riva qui lâavaient surpris dans la chambre de leur sĆur. Il voulait trouver refuge chez le vice-roi Ă Milan. Il menaça le valet de mettre Ă ses trousses son 251 cousin, le comte Alari sâil avertissait les gendarmes. Au contraire, il lui promit de lâargent quâil faillit oublier en sâenfuyant. A deux heures du matin, il Ă©tait sur les bords du lac Majeur, puis il rejoignit Belgirate. Il Ă©tait heureux dâavoir revu lâabbĂ© BlanĂšs et son arbre 252. Le surlendemain, Fabrice Ă©tait Ă Parme oĂč il raconta son voyage Ă la duchesse et au apprit que le Duc Sanseverina venait de mourir Ă Baden. Il lui lĂ©guait le palais et francs. La duchesse Ă©tait ennuyĂ©e de cet hĂ©ritage Ă cause de la marquise Raversi et des neveux du duc qui lâaccablaient de lettres anonymes et de dĂ©nonciations infĂąmes. Fabrice recommanda au comte de leur faire rendre justice de leur comportement 253 mais celui-ci lui fit une rĂ©ponse habile en rappelant au passage le vol du cheval par Fabrice. Il comptait bien rendre justice au propriĂ©taire du cheval. Le comte Ă©voqua son imprudence 254. Il aurait pu lui fournir un passeport pour aller en Lombardie et il serait intervenu pour lui en cas dâarrestation. Il eĂ»t Ă©tĂ© lĂ©gitime de se dĂ©fendre contre le valet de chambre. Le comte lui promit de lâaider Ă faire sa fortune comme il lâavait dit Ă la duchesse. Il commencerait par le faire Ă©vĂȘque car il ne pouvait pas lui donner tout de suite lâarchevĂȘchĂ© de Parme 255. Fabrice raconta une anecdote concernant son ancĂȘtre qui construisit le chĂąteau de Grianta GalĂ©as Sforza, Duc de Milan avait remis Ă Vespasien del Dongo une lettre pour le commandant du chĂąteau. Vespasien dĂ©cacheta la lettre et y dĂ©couvrit lâordre donnĂ© au commandant de le mettre Ă mort. IL modifia la lettre, se faisant reconnaĂźtre comme commandant du chĂąteau puis il jeta le commandant dans un puits et dĂ©clara la guerre aux Sforza. En Ă©changeant la forteresse contre des terres, il fit fortune. Le comte apprĂ©cia lâhistoire 256 et Ă©voqua la reddition de NapolĂ©on aux Anglais. Il lui recommanda de ne pas commettre dâimprudence comme celle qui aurait pu le conduire Ă une prison Ă©ternelle ». En entendant ces mots, Fabrice pensa Ă la prophĂ©tie de lâabbĂ© BlanĂšs. La duchesse remarqua sa gravitĂ© 257. Le comte lui parla de lâarchevĂȘque Landriani. Il le ferait bientĂŽt grand-vicaire. Pour cela, il avait fait nommer capitaine le neveu du plus ancien des vicaires-gĂ©nĂ©raux ; il Ă©tait lieutenant depuis le siĂšge de Tarragone par le marĂ©chal Suchet. Il recommanda Ă Fabrice de faire une visite de courtoisie Ă lâarchevĂȘque. Ce quâil fit en songeant aux prĂ©sages de lâabbĂ© BlanĂšs 258-259.CHAPITRE ONZIĂMEAu sortir de lâarchevĂȘchĂ©, Fabrice courut chez la petite Marietta ; il entendit la voix de Giletti mais câest la mammacia, qui faisait fonctions de mĂšre, qui lui rĂ©pondit. Elle Ă©voqua lâordre donnĂ© Ă la troupe de quitter les Etats de Parme. Giletti et Marietta avaient reçu de lâargent Elle est toujours bien amoureuse de toi, mais Giletti lui fait peur ; il y a trois jours, Ă la derniĂšre reprĂ©sentation que nous avons donnĂ©e, il voulait absolument la tuer » dit la mammacia Il lui a lancĂ© deux soufflets et a dĂ©chirĂ© son chĂąle bleu. Le tambour-maĂźtre des carabiniers devait donner un assaut le lendemain 260. Marietta tâaime Ă la passion » ajouta-t-elle. En descendant de lâescalier, Fabrice sentit que ses belles rĂ©solutions sâĂ©taient envolĂ©es. Il se rendit de nouveau au palais Sanseverina et remercia la duchesse de lâattitude du comte Ă son Ă©gard. Il voudrait lui proposer dâaller avec lui vers des fouilles Ă Sanguigna pour faire des fouilles. La duchesse lui reprocha de vouloir sâĂ©loigner dâelle. Il mĂ©dita sur ce quâelle venait de lui dire â Voici une belle occasion de parler, se dit Fabrice. Mais sur le lac jâĂ©tais un peu fou, je ne me suis pas aperçu dans mon enthousiasme de sincĂ©ritĂ© que mon compliment finit par une impertinence ; il sâagirait de dire Je tâaime de lâamitiĂ© la plus dĂ©vouĂ©e, etc., etc., mais mon Ăąme nâest pas susceptible dâamour. Nâest-ce pas dire Je vois que vous avez de lâamour pour moi ; mais prenez garde, je ne puis vous payer en mĂȘme monnaie ? Si elle a de lâamour, la duchesse peut se fĂącher dâĂȘtre devinĂ©e, et elle sera rĂ©voltĂ©e de mon impudence ; si elle nâa pour moi quâune amitiĂ© toute simple⊠et ce sont de ces offenses quâon ne pardonne point. » [âŠ] La duchesse le regardait avec admiration ; ce nâĂ©tait plus lâenfant quâelle avait vu naĂźtre, ce nâĂ©tait plus le neveu toujours prĂȘt Ă lui obĂ©ir ; câĂ©tait un homme grave et duquel il serait dĂ©licieux de se faire aimer. Elle se leva de lâottomane oĂč elle Ă©tait assise, et, se jetant dans ses bras avec transport â Tu veux donc me fuir ? lui dit-elle.â Non, rĂ©pondit-il de lâair dâun empereur romain, mais je voudrais ĂȘtre sage. »[âŠ] Par un transport naturel et malgrĂ© tout raisonnement, il prit dans ses bras cette femme charmante et la couvrit de baisers. » A cet instant parut le comte qui eut lâair tout Ă©mu de cette scĂšne. â Vous inspirez des passions bien singuliĂšres, dit-il Ă Fabrice, qui resta presque confondu du mot. »Le comte raconta lâaudience de lâarchevĂȘque chez le prince 262, demandant que Monsignore Fabrice del Dongo fĂ»t nommĂ© son premier vicaire gĂ©nĂ©ral, et, par la suite, dĂšs quâil aurait vingt-quatre ans accomplis, son coadjuteur avec future succession. » Le comte, lui-mĂȘme, craignant que tout cela aille trop vite, avait demandĂ© un petit Ă©vĂȘchĂ© pour Fabrice 263. Il avait Ă©tĂ© question de recommandations pour lui, de lâenthousiasme de Fabrice, comparĂ© Ă celui du pape Pie VII. Lâaffaire sâĂ©tait ainsi conclue. Pendant le long rĂ©cit du comte, Fabrice avait eu le temps de se remettre 264. Il voulut montrer sa reconnaissance au comte. Il se proposa de partir pour le chantier de fouilles de Sanguigna. La duchesse se demandait dâoĂč pouvait venir la passion subite de lâarchevĂȘque pour Fabrice. Le comte expliqua le respect de lâarchevĂȘque pour la naissance de Fabrice et sa haine pour lâĂ©vĂȘque de Plaisance qui songeait Ă lui succĂ©der sur le siĂšge de Parme et sâĂ©tait alliĂ© Ă la marquise surlendemain, Fabrice dirigeait les travaux des fouilles de Sanguigna 265 qui sâĂ©tendaient sur la route conduisant de Parme au pont de Casal-Maggiore. Les ouvriers cherchaient les ruines dâun temple. La journĂ©e Ă©tait belle. Il pouvait ĂȘtre six heures du matin. Avec un fusil, Fabrice avait tirĂ© quelques alouettes quand il aperçut une voiture venant de Parme et se dirigeant vers la frontiĂšre de Casal-Maggiore. Dans la voiture, il reconnut Marietta, Giletti et la vieille femme. Giletti sâimagina que Fabrice Ă©tait lĂ pour lâinsulter et lui enlever Marietta. Il tenait dans la main gauche un pistolet et dans la main droite une Ă©pĂ©e 266. Il menaça Fabrice qui Ă©carta violemment le pistolet proche de sa poitrine en se servant de son fusil comme dâun bĂąton sans blesser personne. Giletti sauta en bas de la voiture et commençait Ă sâemparer du fusil quand Fabrice fit partir le coup qui Ă©clata prĂšs de lâoreille de Giletti qui se jeta sur lui avec son Ă©pĂ©e. Fabrice essaya de lui Ă©chapper, encouragĂ© par Marietta. Mais quand il se baissa pour ramasser un couteau de chasse, Fabrice fut touchĂ© Ă lâĂ©paule 267 par un coup dâĂ©pĂ©e que lui lançait Giletti puis il reçut dans la figure un coup furieux avec le pommeau de son Ă©pĂ©e. A ce moment-lĂ , il fut sur le point dâĂȘtre tuĂ©. Fabrice se dĂ©gagea et sâenfuit en jetant le fourreau du couteau de chasse. Subitement, il se trouva prĂšs de Giletti qui le poursuivait et qui reçut un coup dans la joue gauche. Fabrice se sentit percer la cuisse. Le coup de pommeau dâĂ©pĂ©e dans la figure faisait souffrir Fabrice et son nez saignait. Il para plusieurs coups, en porta dâautres sans trop savoir ce quâil faisait. Vingt-cinq ou trente ouvriers faisaient corde autour de lui. Le combat sembla ralentir. Puis Fabrice sauta sur son ennemi pointe du couteau de chasse en avant Cette pointe entra dans le cĂŽtĂ© droit de la poitrine de Giletti et sortit vers lâĂ©paule gauche ; au mĂȘme instant lâĂ©pĂ©e de Giletti pĂ©nĂ©trait de toute sa longueur dans le haut du bras de Fabrice, mais lâĂ©pĂ©e glissa sous la peau, et ce fut une blessure insignifiante. » 268 Giletti Ă©tait tombĂ©. Fabrice laissa Ă©chapper son couteau. Giletti crachait beaucoup de sang. Fabrice courut Ă la voiture et demanda un miroir pour Ă©valuer ses blessures. La vieille lui fit remarquer quâil Ă©tait touchĂ© sur le haut de la joue ; elle lui recommanda les sangsues. Fabrice demanda aux ouvriers de prendre soin de Giletti quand il vit cinq ou six gendarmes arriver. Il jeta de lâargent aux ouvriers et sâĂ©lança dans la voiture, en demandant au vetturino cocher de partir au galop 269. Le cocher le rassura les gendarmes Ă©taient Ă admira son courage et la vieille femme conseilla de diminuer lâallure pour ne pas Ă©veiller les soupçons de la police autrichienne. Fabrice prendrait le passeport de Giletti mais câĂ©tait lui qui avait tout lâargent 40 Ă©cus selon la vieille femme⊠6, selon Marietta 270. Ces 34 Ă©cus de diffĂ©rence Ă©taient le prix de sa protection depuis la mort de Giletti, justifia la vieille. Fabrice lui donna quelques napolĂ©ons. On arriva Ă la frontiĂšre autrichienne. La vieille conseilla Ă Fabrice dâentrer seul, de traverser Casal-Maggiore et de filer. La police serait bientĂŽt informĂ©e de la mort dâun homme. Il devait se rĂ©fugier Ă Ravenne ou Ă Ferrare. En approchant du pont de bateaux de Casal-Maggiore, Fabrice considĂ©ra le passeport de Giletti 271. Il nâavait guĂšre le choix. Il brĂ»la son passeport au nom de del Dongo. Mais Fabrice diffĂ©rait de Giletti par la taille et par lâĂąge. Il dĂ©cida de se sĂ©parer de tout ce qui pouvait lâidentifier 272. Au bout du pont, un petit homme vĂȘtu de gris lui demanda dâentrer au bureau de police. LâemployĂ© au bijou de laiton 273 parut surpris en lisant le passeport et lui demanda sâil avait eu un accident. Fabrice sâattendait au pire. De fait, le commis Ă©tait un ami de Giletti et il ne savait comment rĂ©agir pour ne pas le compromettre 274. Fabrice songeait dĂ©jĂ Ă repasser de lâautre cĂŽtĂ© de la frontiĂšre. Le commis dĂ©cida de sortir et un jeune homme sâoccupa du visa du visa pour Mantoue, Venise et Ferrare. Fabrice sâĂ©loignait dĂ©jĂ quand il fut rattrapĂ© 275 par⊠lâemployĂ© qui lui demandait sâil nâavait rien Ă dĂ©clarer. Fabrice rĂ©pondit quâil allait chez un de ses parents. A peine entrĂ© dans Casal-Maggiore, Fabrice pĂ©nĂ©tra dans la Trattoria. Une femme Ă demi-nue le reçut. Pendant quâelle prĂ©parait le dĂ©jeuner, un homme dâune trentaine dâannĂ©es entra et salua Fabrice en lâappelant Votre Excellence » 276. Lâhomme se prĂ©senta comme Ludovic, ancien cocher de la duchesse Sanseverina. Comme il Ă©tait malade, la duchesse lui avait offert une pension pour quâil se consacrĂąt Ă la poĂ©sie. Un jour, il avait conduit Fabrice Ă la chartreuse de Velleja. Fabrice apprit Ă Ludovic quâil venait de tuer un homme le matin mĂȘme Ă six heures 277. Ludovic se proposa pour lui procurer des habits moins voyants. Lui et lâhĂŽtesse lui proposeraient mĂȘme de lâargent. Puis, le mari de lâhĂŽtesse, nommĂ© Pierre-Antoine, entra et se montra tout aussi affable avec Fabrice 278. Il lui conseilla de monter dans leur chambre. Un gendarme qui faisait la cour Ă la femme menaçait de fermer la Trattoria de la ThĂ©odolinde. Ludovic nâavait pas achetĂ© de chemise. Il en donna une du mari et donna des instructions Ă ThĂ©odolinde et Ă son mari 279. Puis, il fit passer des fossĂ©s Ă Fabrice et lui donna de lâeau-de-vie car sa blessure Ă la cuisse le faisait souffrir. Ludovic lui trouva un endroit pour quâil se repose. Il parla des rĂ©actions probables de la duchesse et de la marquise Raversi et proposa Ă Fabrice de faire parvenir une lettre Ă la duchesse. Il se prĂ©occupa de trouver de quoi Ă©crire 280. Quand il revint, Ludovic trouva Fabrice profondĂ©ment endormi. Puis, il rĂ©digea deux lettres. Ludovic pensait que si lâon trouvait les lettres Ă©crites de sa main, ce serait compromettant pour lui. Il se proposa dâĂ©crire lui-mĂȘme. Fabrice lui dit donc de copier les deux lettres 281 ⊠Une barque arriva. Ludovic demanda Ă Fabrice sâil voulait quâil apporte lui-mĂȘme la lettre ou quâil lâaccompagne Ă Ferrare. Lâun des mariniers, nĂ© sur la rive droite du PĂŽ se chargez de porter les lettres et Ludovic de conduire la barque. Ils Ă©vitĂšrent les barques de la police. Ludovic profita de ces longs moments de loisir pour rĂ©citer Ă Fabrice ses sonnets 282 jugement assez nĂ©gatif. Le surlendemain dans la nuit, Fabrice dĂ©barqua avant dâarriver Ă Ponte Lago Oscuro. Il resta cachĂ© toute la journĂ©e et Ludovic le prĂ©cĂ©da Ă Ferrare. Il loua un logement chez un juif pauvre. Les blessures de Fabrice lui avaient donnĂ© de la fiĂšvre 283. POT ETHIQUE A LENTS TICS - dans CPGE
12ans d'esclavage résumé par chapitre. August 22, 2020 et c'est comme si tout recommençait. 0000011633 00000 n Né libre en 1808, résidant dans le comté Des esclaves écoutent ce que leur demande un propriétaire et ils dorment dans une grange. Twelve Years a Slave(typographié 12 Years a Slave), ou Esclave pendant douze ansau
Turn Back The Pendulum 2 Statistiques Tome 36 Chapitre -107 Titre Japonais Turn Back The Pendulum 2 Titre RomanisĂ© Turn Back The Pendulum 2 Pages Totales {{{page}}} Date de Sortie 2008 Chronologie du Chapitre â PrĂ©cĂ©dent Prochain â Chapitre -108 Chapitre -106 Information Turn Back The Pendulum 2 est le chapitre -107 du manga. La cĂ©rĂ©monie de promotion dâUrahara commence et Urahara se prĂ©sente Ă sa nouvelle division. RĂ©sumĂ© Urahara sâexcuse de son retard et demande sâil peut entrer. Le capitaine de la 2nde Division Yoruichi ShihĆin le rĂ©primande pour sa timiditĂ© et lui ordonne dâagir en capitaine. GenryĆ«sai Shigekuni Yamamoto donne un coup dans le dos dâUrahara avec sa canne en lui disant de se dĂ©pĂȘcher. Yamamoto explique quâil y a 7 jours, Kirio Hikifune a quittĂ© son poste de capitaine de la 12Ăšme Division en raison dâune promotion et quâil a notifiĂ© lâouverture de lâĂ©lection dâun nouveau capitaine Ă tous les capitaines. Le jour suivant, sur la recommandation de Yoruichi, Urahara, qui Ă©tait son 3Ăšme siĂšge, a passĂ© le test dâaptitude des Capitaines en prĂ©sence de Yamamoto et de trois autres capitaines. Yamamoto confirme alors quâUrahara est me nouveau capitaine de la 12Ăšme Division. Plus tard, il se prĂ©sente devant ses nouveaux subordonnĂ©s. Il tente de serrer la main de son vice-capitaine, Hyori, mais elle lui frappe la main, refusant de le reconnaitre. DĂ©jĂ troublĂ©e par le dĂ©part impromptu de Hikifune, elle refuse dâaccepter quelquâun venant de la 2nde Division a comme leur capitaine Ă©tant donnĂ© leur lien avec le OnmitsukidĆ. Ses camarades Shinigamis lui disent quâelle va trop loin mais elle rĂ©torque quâelle ne fait que dire ce que tout le monde pense. LorsquâUrahara rit nerveusement, elle lui demande pourquoi il nâest pas furieux quâelle dise du mal de son ancienne division. Urahara explique quâil a dĂ©cidĂ© quâil Ă©tait maintenant un membre Ă part entiĂšre de la 12Ăšme et agit comme tel. Elle refuse dâaccepter cela et lui donne un coup de pied avant de se ruer vers lâextĂ©rieur oĂč elle se frotte le pied en se demandant ce quâil a mis sous son pantalon. Le soir, Urahara est assis dehors afin de sâĂ©claircir les idĂ©es. Hirako lui dit quâil suppose quâUrahara a dĂ» avoir une rude journĂ©e et rĂ©vĂšle quâHiyori considĂ©rait Hikifune comme sa mĂšre et quâil lui sera difficile de lâapprivoiser. Urahara admet quâil souhaiterait sâentendre avec elle mais cela ne se passe pas comme avec le prĂ©cĂ©dent capitaine. Hirako lui dit quâil ne peut pas contenter ses subordonnĂ©s tout le temps et quâil devrait faire les choses comme il le sent. Il ajoute que si personne ne le suit, câest quâil nâa pas lâĂ©toffe dâun capitaine. Alors quâHirako part, il demande Ă Aizen depuis combien de temps il les Ă©coute en arrachant le KidĆ quâil employait pour se cacher. Aizen lui rĂ©pond quâil est une personne redoutable, ce Ă quoi Hirako rĂ©plique que câest lui qui lâest. Le matin suivant, Hiyori devient furieuse contre Urahara lorsquâelle dĂ©couvre quâil a rĂ©amĂ©nagĂ© les quartiers du capitaine en installant de grands Ă©quipements dans la chambre. Urahara rĂ©plique que ce sont maintenant ses quartiers et dĂ©clare quâils devraient essayer de se comprendre, petit Ă petit. Alors quâelle refuse tout net en lui donnant un coup de poing au visage, il lui demande de lâaccompagner Ă lâUjimushi-Nosu. Note Episode associĂ© Episode 207 Le nouveau capitaine de la 12e division, Urahara Kisuke Apparition de Personnages Kisuke Urahara Shinji Hirako SĆsuke Aizen RĆjĆ«rĆ Ćtoribashi Love Aikawa Kensei Muguruma Hiyori Sarugaki Yoruichi ShihĆin GenryĂ»sai Shigekuni Yamamoto JĆ«shirĆ Ukitake Retsu Unohana Ginrei Kuchiki Shunsui KyĂŽraku Seinosuke Yamada
Unjour il vit un bateau arriver mais le bateau ne sembla pas le voir donc il nagea vers lui et vit une femme le regarder avec de la peine, son visage lui Ă©tait familier. Et il se rappela oĂč il avait vu cette femme câĂ©tait sa sĆur, Lucy, morte depuis plusieurs annĂ©es. Cette illusion Ă©tait donc un signe, il ne devait plus jamais cĂ©der Ă la paresse. Il se mit donc Ă travailler
Chapitre I La Vesphalie, le paradis Tout semble aller pour le mieux dans le meilleur des mondes pour le jeune Candide, docile et ingĂ©nu. Le baron de Thunder-ten-tronckh, lâ un des plus puissants seigneurs de la Vestphalie », et probablement son oncle, lâa accueilli dans un chĂąteau protĂ©gĂ© et clos, qui fait rempart Ă toute violence extĂ©rieure. Candide est secrĂštement amoureux de CunĂ©gonde, la fille du baron et de la baronne. La fĂ©licitĂ© est absolue, jusquâau drame Candide et CunĂ©gonde sont surpris par le baron dans leurs Ă©bats, Candide est chassĂ© du paradis, et lâaventure commence. Candide nâaura de cesse de retrouver CunĂ©gonde, objet dâune quĂȘte qui le rĂ©vĂ©lera peu Ă peu Ă lui-mĂȘme. Ă travers les yeux de Candide, le chĂąteau protecteur renvoie Ă un Ăąge dâor oĂč lâabondance et lâĂ©quilibre apparents dispensent dâune rĂ©flexion plus aboutie que la philosophie de Pangloss, prĂ©cepteur de la maison. Ce paradis se rĂ©vĂšle cependant artificiel lâexclusion du hĂ©ros ouvre la boĂźte de Pandore, et lâidĂ©ologie qui animait cet univers ne rĂ©siste pas longtemps aux tempĂȘtes. Voltaire inscrit dâemblĂ©e le conte dans une rĂ©fĂ©rence commune quâil va sâappliquer Ă dĂ©construire Ă travers un voyage oĂč le hĂ©ros se trouve successivement confrontĂ© Ă tous les malheurs du monde, puis aux turpitudes de lâĂąme humaine. Chapitre II Seul et dĂ©semparĂ©, Candide rencontre dans la ville voisine de Valdberghoff-trarbk-dikdorff, Ă la porte dâun cabaret, deux recruteurs de lâarmĂ©e du roi des Bulgares qui lâenrĂŽlent aussitĂŽt, au seul motif que Candide mesure cinq pieds cinq pouces de haut ». AprĂšs des dĂ©buts difficiles, Candide, peu au fait des usages militaires, dĂ©serte avant dâĂȘtre rattrapĂ© et conduit au cachot. Un choix lui est offert ĂȘtre fustigĂ© trente-six fois par tout le rĂ©giment, ou recevoir Ă la fois douze balles de plomb dans la cervelle ». Candide choisit le fouet, puis les balles, avant dâĂȘtre sauvĂ© par le roi des Bulgares, sensible Ă ce jeune mĂ©taphysicien fort ignorant des choses de ce monde ». Chapitre III En Hollande, la guerre Candide, sĂ©duit dans un premier temps par le spectacle de la bataille, se met Ă trembler devant ce qui, Ă ses yeux, devient vite une boucherie hĂ©roĂŻque » qui conduit le hĂ©ros Ă se cacher avant de sâenfuir en enjambant les cadavres. Il arrive en Hollande, tente de mendier pour manger, et rencontre, aprĂšs quelques Ă©changes malheureux sur la religion, lâanabaptiste Jacques qui le nourrit et lui propose un travail dans une manufacture dâĂ©toffes. Il va croiser un gueux tout couvert de pustules »⊠Câest avec une ironie grinçante que Voltaire propose une reprĂ©sentation de la guerre qui dĂ©nonce la brutalitĂ© et lâinconsĂ©quence militaires, tout autant que le dĂ©sastre dâun systĂšme de pensĂ©e en total dĂ©calage avec le monde qu'il tente d'expliquer. Le sujet est dâactualitĂ©, alors mĂȘme que la guerre de Sept Ans 1756-1763 fait rage en Europe et dans les colonies dâAmĂ©rique du Nord les dommages humains considĂ©rables conduiront Ă une rĂ©organisation des forces en prĂ©sence. Chapitre IV Le gueux tout couvert de pustules » se rĂ©vĂšle ĂȘtre Pangloss, Ă bout de forces, malade de la vĂ©role et dans lâincapacitĂ© de se soigner. Il informe Candide de la destruction du chĂąteau aprĂšs son dĂ©part, de la mort du baron, de la baronne, de leur fils, et, surtout, de CunĂ©gonde. Le paradis nâest plus. Candide sâinterroge Ah ! Meilleur des mondes, oĂč ĂȘtes-vous ? », tout en restant fidĂšle aux certitudes de Pangloss qui sâĂ©vertue Ă justifier jusquâĂ la vĂ©role qui le tue. Jacques, le bon anabaptiste, parvient Ă guĂ©rir Pangloss et le prend avec Candide Ă son service. Ils embarquent ensemble pour Lisbonne et affrontent une terrible tempĂȘte Ă lâapproche du port. Lâoptimisme du philosophe est confrontĂ© Ă lâĂ©preuve des faits. Les personnages sâobstinent cependant, ce nâest que le dĂ©but du voyage⊠Chapitre V Lisbonne, au nom de Dieu Les catastrophes sâenchaĂźnent la tempĂȘte anĂ©antit le vaisseau et ses passagers ; lâanabaptiste Jacques pĂ©rit dâavoir aidĂ© un matelot qui le laisse se noyer. Seuls Pangloss et Candide survivent, pour ĂȘtre aussitĂŽt exposĂ©s au tremblement de terre qui dĂ©truit Lisbonne et Ă©crase ses trente mille habitants. Quelle peut ĂȘtre la raison suffisante de ce phĂ©nomĂšne ? » sâinterroge Pangloss. Voltaire met en scĂšne le tremblement de terre de Lisbonne survenu le 1er novembre 1755 lâĂ©vĂ©nement bouleverse profondĂ©ment les mentalitĂ©s. Capitale dâun pays rĂ©putĂ© pour sa foi catholique, Lisbonne ne semblait pas mĂ©riter ce chĂątiment. Pourquoi une pareille catastrophe le jour dâune fĂȘte catholique ? La philosophie du XVIIIe siĂšcle ne s'explique pas une telle manifestation de colĂšre divine. LâInquisition sâacharne, en vain, Ă chercher des coupables. Chapitre VI Afin dâempĂȘcher les tremblements de terre, des hommes sont brĂ»lĂ©s pour des raisons absurdes ; Pangloss et Candide sont proches de subir un sort identique Pangloss est pendu, et Candide, fouettĂ©. Cette cĂ©rĂ©monie nâempĂȘche en rien un nouveau sĂ©isme, le soir mĂȘme. Une parodie de raisonnement tente dâenchaĂźner les liens de cause Ă effet. Mais Candide sâinterroge dans un grand dĂ©sarroi, il voit sâĂ©branler ses certitudes⊠Chapitre VII En mer, lâart du rĂ©cit Candide est sauvĂ© par une vieille femme, personnage symbolique qui revient plusieurs fois au cours du voyage. Comme lâanabaptiste, la vieille lui permet de se soigner, de se nourrir et de sâhabiller. Elle le conduit vers une jeune fille, que Candide dĂ©voile Quel moment ! Quelle surprise ! Il croit voir mademoiselle CunĂ©gonde, il la voyait en effet, câĂ©tait elle-mĂȘme ». Coup de théùtre ! Ce ne sera pas le dernier puisquâĂ la logique de causalitĂ© de Pangloss, la narration oppose la surprise et le retour de personnages qui semblaient, a priori, Ă©cartĂ©s du pĂ©riple. Le dĂ©sastre du chĂąteau est racontĂ© une seconde fois par CunĂ©gonde ; rĂ©cit enchĂąssĂ© qui laisse entrevoir une autre histoire, parallĂšle Ă celle suivie par le lecteur depuis le chapitre II. Le conte sâinscrit dans une tradition qui emprunte Ă la fois au roman dâapprentissage, au rĂ©cit initiatique, sentimental, comique⊠Voltaire sâinspire de ces traditions, pour les dĂ©tourner doublement non seulement il les parodie mais il les rĂ©cupĂšre pour Ă©laborer une pensĂ©e philosophique. Lâauteur joue aussi en virtuose des procĂ©dĂ©s narratifs par le biais des ellipses, des rĂ©cits enchĂąssĂ©s, des changements de perspective qui confĂšrent Ă la narration une densitĂ© de contenu et une libertĂ© de ton. Chapitre VIII CunĂ©gonde se lance dans un rĂ©cit aux nombreuses pĂ©ripĂ©ties suite Ă lâattaque du chĂąteau, elle tombe sous le joug dâun capitaine bulgare qui la revend Ă un trafiquant, Don Issachar. Celui-ci la partage depuis six mois avec le grand inquisiteur. Ces malheurs en sĂ©rie la conduisent Ă remettre en cause la philosophie de Pangloss. Chapitre IX Don Issachar nâapprĂ©cie guĂšre la prĂ©sence de Candide et la perspective dâun second rival il le menace dâun poignard ; Candide brandit une Ă©pĂ©e et abat son adversaire. Lâinquisiteur surgit ; Candide commence Ă raisonner, lâĂ©pĂ©e Ă la main et tue lâinquisiteur. Pour une nature si peu belliqueuse, câest lĂ un changement radical. Candide sâexplique Ma belle demoiselle, [âŠ] quand on est amoureux, jaloux et fouettĂ© par lâInquisition, on ne se connaĂźt plus ». La vieille les exhorte Ă lâaction et ils sâĂ©loignent sur des chevaux andalous avant lâarrivĂ©e de la Sainte-Hermandad, la police rĂ©gionale. Ils gagnent alors la ville dâAvacena dans les montagnes de la Sierra Morena. Chapitre X Les derniĂšres richesses de CunĂ©gonde ont Ă©tĂ© volĂ©es ; le trio est dans lâembarras Quel parti prendre ? », sâinterroge Candide. Ils vendent lâun des trois chevaux et arrivent Ă Cadix. Une flotte sâapprĂȘte Ă partir pour le Paraguay afin de combattre des rĂ©vĂ©rends pĂšres jĂ©suites Candide convainc le gĂ©nĂ©ral de ses compĂ©tences militaires et devient capitaine dâun Ă©quipage. CunĂ©gonde, la vieille, et deux valets embarquent, avec deux chevaux, pour le Nouveau Monde, avec lâespoir que celui-lĂ sera meilleur. Lâespace est clos ; le temps est alors au rĂ©cit la vieille raconte son histoire. Chapitre XI En mer, le malheur des femmes Fille du pape Urbain X et de la princesse de Palestrine, la vieille dĂ©roule son histoire sur le mode superlatif palais, robes, talents, grĂąces⊠tout surpasse en beautĂ© lâunivers de rĂ©fĂ©rence de Candide et CunĂ©gonde, le chĂąteau de Thunder-ten-tronckh. Lâavenir sâannonçait radieux, portĂ© par un mariage prĂ©vu avec le prince souverain de Massa Carrara. Ă cette perspective idyllique rĂ©pond une chute brutale le fiancĂ© meurt, un corsaire attaque, et elle est capturĂ©e avec sa mĂšre. LâarrivĂ©e au Maroc assombrit davantage encore le tableau les combattants sâopposent et se disputent le butin, entraĂźnant la mort de la princesse et de tous les prisonniers, Ă lâexception de la vieille, laissĂ©e pour morte. Non seulement la fidĂ©litĂ© aux priĂšres ne prĂ©munit pas contre les pires horreurs, mais le rĂ©cit souligne encore lâinjustice et le malheur que subissent les femmes. Asservies aux hommes, Ă©loignĂ©es des fonctions sociales, volontiers tenues responsables des misĂšres humaines, elles peinent Ă exister. Quelques annĂ©es avant la RĂ©volution française, Voltaire sâinterroge sur la place des femmes dans la sociĂ©tĂ©. Chapitre XII La vieille poursuit un rĂ©cit qui propose une vision extrĂȘmement sombre de la nature humaine. Elle survit Ă la peste et, vendue comme esclave, passe, au fil des transactions, de Tunis Ă Tripoli, dâAlexandrie Ă Smyrne, de Constantinople Ă Moscou. Elle y perd une fesse en pleine famine, sacrifiĂ©e pour satisfaire les soldats turcs. Devenue la servante de Don Issachar, elle rencontre alors CunĂ©gonde. Trahison, anthropophagie, suicide sont abordĂ©s dans ce pĂ©riple vers le Nouveau Monde autant de questions dĂ©battues au XVIIIe siĂšcle. Lâironie de la narration favorise la construction dâune distance critique. Chapitre XIII Lâhistoire de la vieille fait Ă©cole, et le vaisseau avance au fil du rĂ©cit des voyageurs. Ils arrivent finalement Ă Buenos Aires, et y rencontrent le gouverneur qui sâempresse de demander CunĂ©gonde en mariage. La vieille encourage cette derniĂšre Ă accepter dâĂ©pouser monsieur le gouverneur et de faire la fortune de monsieur le capitaine Candide ». Mais le passĂ© les rattrape, et ils risquent la mort pour avoir tuĂ© le grand inquisiteur. Candide fuit, CunĂ©gonde reste ; leur chemin se sĂ©pare pour la deuxiĂšme fois. Chapitre XIV Candide est accompagnĂ© dans sa fuite par un valet nommĂ© Cacambo. Il avait Ă©tĂ© enfant de chĆur, sacristain, matelot, moine, facteur, soldat, laquais » voilĂ un compagnon de choix pour un Candide en pleine Ă©volution. Homme dâaction plein dâallant, il encourage son maĂźtre quand on nâa pas son compte dans un monde, on le trouve dans un autre ». Au Paraguay, chez les jĂ©suites, Candide reconnaĂźt dans le commandant le frĂšre de CunĂ©gonde, le fils du baron, miraculeusement rescapĂ© du massacre du chĂąteau. Chapitre XV Le fils du baron raconte â Câest la troisiĂšme fois pour le lecteur â lâinvasion du chĂąteau par lâarmĂ©e bulgare et comment, tenu pour mort, il fut sauvĂ© par un jĂ©suite. Les retrouvailles se dĂ©roulent sous les meilleurs auspices, le baron qualifiant Candide de frĂšre » et de sauveur ». Les relations se dĂ©gradent cependant lorsque Candide fait part de son souhait dâĂ©pouser CunĂ©gonde fidĂšle aux valeurs familiales, le baron refuse catĂ©goriquement, car Candide nâa pas les quartiers de noblesse requis. Candide tente dâargumenter et de dĂ©fendre lâattachement de CunĂ©gonde Ă son Ă©gard, mais, devant lâobstination du baron, il nâa dâautre choix que de le tuer. HabillĂ©s en jĂ©suites, Candide et Cacambo parviennent Ă sâenfuir. Chapitre XVI Au Pays des Oreillons, Images de lâautre Tout inquiĂšte en terre inconnue, tout particuliĂšrement l'autre », menaçant par son Ă©trangetĂ©, soupçonnĂ© de mĆurs barbares. Candide abat deux singes Ă la poursuite de deux femmes nues⊠Il s'agit semble-t-il de leurs amants ! Candide et Cacambo sont ligotĂ©s pendant leur sommeil et vont ĂȘtre mangĂ©s par les habitants des lieux, les Oreillons, qui les prennent pour des JĂ©suites. L'agressivitĂ© contre les JĂ©suites qui les ont dĂ©possĂ©dĂ©s de leur territoire tombera dĂšs qu'il sera clair que Candide n'est pas jĂ©suite ils seront dĂšs lors traitĂ©s avec tous les Ă©gards. LĂ oĂč jusqu'alors les EuropĂ©ens voyaient des "sauvages", le siĂšcle des LumiĂšres veut voir des ĂȘtres humains, Ă©gaux en droit quelle que soit leur race. Aussi n'est-ce pas sans ironie que Voltaire dĂ©crit ici les mĆurs les plus extrĂȘmes fantasmĂ©es par les EuropĂ©ens, de l'anthropophagie Ă la zoophilie. Chapitre XVII LâEldorado est dĂ©couvert par Candide et Cacambo au hasard de ce pĂ©riple en AmĂ©rique du Sud. Les expĂ©riences douloureuses du Nouveau Monde ont convaincu Cacambo de retourner en Europe, mais les deux protagonistes nâont dâautres choix que de poursuivre leur route, et sâembarquent Ă lâaventure dans une petite barque en se recommandant Ă la Providence. Le canot finit par se fracasser contre des Ă©cueils qui ouvrent la porte de lâEldorado Câest probablement le pays oĂč tout va bien ; car il faut absolument quâil y en ait un de cette espĂšce », espĂšre Candide. Chapitre XVIII L'Eldorado, utopie et sociĂ©tĂ© idĂ©ale Pas de cour de justice, de parlement, ni de prison dans ce pays, mais un palais des sciences, des libertĂ©s individuelles reconnues, avec interdiction, pour les habitants, de sortir de ce royaume. Candide et Cacambo dĂ©cident pourtant dâen partir, parce que CunĂ©gonde manque Ă lâun dâeux, et que la richesse leur ouvre des perspectives.. Une machine est spĂ©cialement construite pour les conduire de lâautre cĂŽtĂ© des montagnes, accompagnĂ©s de cent moutons chargĂ©s de vivres, de prĂ©sents, dâor et de pierreries. LâEldorado tient une place essentielle dans le conte, puisquâil en marque le milieu, Ă la fois point dâaboutissement dâun parcours et point de dĂ©part du voyage de retour Candide dĂ©couvre un autre modĂšle de gouvernement et de bonheur qui se substitue au chĂąteau initial. Cependant, le lieu, aussi dorĂ© soit-il, ne comble pas toutes les attentes. Entre utopie et construction politique, il reste du chemin Ă parcourir pour crĂ©er son propre jardin la sociĂ©tĂ© idĂ©ale est un sujet dâinterrogation majeur du XVIIIe siĂšcle. Chapitre XIX Le Surinam, lâesclavage Candide et Cacambo quittent lâEldorado chargĂ©s dâor et de rĂȘves. Mais ils perdent vite leurs richesses et doivent renoncer Ă sâacheter un royaume. Aux abords du Surinam, la rencontre avec un esclave noir dans un Ă©tat pitoyable achĂšve de leur enlever leurs illusions. On lâa amputĂ© de la main droite et de la jambe gauche câest Ă ce prix que vous mangez du sucre en Europe ». Ce violent rĂ©quisitoire contre lâesclavage sâinscrit dans un vaste mouvement dâopinion qui dĂ©nonce cette pratique. Il faudra, en France, attendre 1848 pour que lâesclavage soit dĂ©finitivement aboli. Chapitre XX Buenos-Aires, Mal physique, mal moral Candide a chargĂ© Cacambo de passer Ă Buenos Aires pour racheter CunĂ©gonde et la vieille, tandis qu'il se rend directement Ă Venise. DĂ©sespĂ©rĂ© par le vol de ses derniĂšres richesses, il dĂ©cide dâemmener avec lui lâhomme le plus malheureux de la province. Il choisit, parmi une foule de prĂ©tendants, le philosophe Martin. Tandis que le vaisseau vogue vers Bordeaux, les deux compagnons de voyage discutent quinze jours durant, du mal physique et du mal moral. Le combat naval qui sâachĂšve par le naufrage du bateau pirate qui a volĂ© tous les biens de Candide alimente leurs dĂ©bats sâil punit lâimmoralitĂ© du capitaine, il engloutit dans le mĂȘme temps des centaines dâinnocents. Ironie du sort seul un mouton en rĂ©chappe ! Le mal est partout cruautĂ© des hommes, injustice de la religion, dĂ©sastre naturel, incohĂ©rence politique. La question du mal, en Ă©troite relation avec la question de Dieu, alimente toute la rĂ©flexion philosophique du XVIIIe siĂšcle. Chapitre XXI Aux abords des cĂŽtes françaises, Candide expose son projet rejoindre Venise depuis Bordeaux. Nulle curiositĂ© de sa part aprĂšs un mois passĂ© dans lâEldorado, dâautant que les commentaires de Martin sur les Français sont sans appel. Candide veut atteindre lâItalie pour y attendre CunĂ©gonde ; Martin accepte de le suivre pour son argent. La fin du voyage est lâoccasion de questions de Candide Ă Martin sur la pĂ©rennitĂ© du mal et sur la possibilitĂ© du bien. Son raisonnement sâaffine il est question en dernier lieu du libre arbitre. Chapitre XXII Paris, jeux de sociĂ©tĂ© Candide et Martin se rendent finalement Ă Paris. Voltaire met en scĂšne une satire de la vie parisienne en Ă©voquant successivement lâabsence de reconnaissance sociale dont souffrent les actrices, la cruautĂ© des critiques, les jeux dâargent et la perfidie des conversations mondaines dâabord du silence, ensuite un bruit de paroles quâon ne distingue point, puis des plaisanteries dont la plupart sont insipides, de fausses nouvelles, de mauvais raisonnements, un peu de politique et beaucoup de mĂ©disance ». Tout au long du chapitre, Candide est trompĂ© ; il part finalement pour Dieppe puis Portsmouth sans renoncer Ă rejoindre un jour Venise. Le Paris prĂ©sentĂ© est futile et superficiel, mondain et trompeur. Le jeu y occupe une place de choix, en relation avec une sociĂ©tĂ© des LumiĂšres oĂč les jeux dâargent, licites ou illicites, ont envahi lâespace urbain et gagnĂ© toutes les couches de la sociĂ©tĂ©. Les formes en sont variĂ©es cabarets et billards, acadĂ©mies tolĂ©rĂ©es et tripots clandestins, bureaux de loterie⊠Rien Ă voir avec le Paris populaire que mettra en scĂšne la littĂ©rature du XIXe siĂšcle. Chapitre XXIII Sur fond dâexplication de la guerre qui oppose Ă grands frais les armĂ©es anglaise et française pour une terre canadienne fort Ă©loignĂ©e, lâarrivĂ©e Ă Portsmouth coĂŻncide avec lâexĂ©cution dâun amiral qui bouleverse Candide lâhomme pĂ©rit de nâavoir pas provoquĂ© assez de morts en affrontant lâennemi. Candide refuse de descendre du navire et arrange au plus vite un dĂ©part pour Venise, toujours conduit par le dĂ©sir de retrouver CunĂ©gonde. Chapitre XXIV Cacambo et CunĂ©gonde ne sont pas au rendez-vous vĂ©nitien, et Candide sombre dans la mĂ©lancolie, prĂȘt Ă succomber au pessimisme de Martin Que vous avez raison, mon cher Martin ! Tout nâest quâillusion et calamitĂ©. » Les idĂ©es sombres ne rĂ©sistent pas, cependant, Ă la vision plaisante dâun moine thĂ©atin, frĂšre GiroflĂ©e, avec une fille Ă son bras. Celle-ci se rĂ©vĂšle ĂȘtre Paquette, la servante du chĂąteau de Thunder-ten-tronckh. DerriĂšre lâimage du couple amoureux, se cache la sordide histoire dâun moine dĂ©froquĂ© et dâune misĂ©rable prostituĂ©e, ravagĂ©e par la maladie. Candide sâobstine toutefois Ă croire Ă lâamour et continue Ă attendre un improbable retour de CunĂ©gonde. Chapitre XXV Venise, masques et carnaval l'inversion des valeurs Le seigneur vĂ©nitien, Pococurante, un homme qui nâa jamais eu de chagrin », retient lâattention de Candide et de Martin. Il passe en revue la peinture, la musique, lâopĂ©ra, la littĂ©rature, la poĂ©sie, les sciences, le théùtre, la philosophie, les jardins⊠Lâhomme est revenu de tout lâopĂ©ra ? Des chansons ridicules ! Un concerto ? Du bruit qui fatigue tout le monde ! HomĂšre ? Rien que des batailles ! Candide sâinterroge peut-il y avoir du plaisir Ă nâavoir pas de plaisir ? Ville de carnaval, Venise est la ville de lâinversion des valeurs. Voltaire en fait un dĂ©cor de choix pour un personnage blasĂ©, un anti-Casanova dans une ville multiforme, singuliĂšre et inattendue. Chapitre XXVI Venise, pouvoir et rois dĂ©chus Cacambo surgit brusquement au cours dâun dĂźner et rĂ©vĂšle que CunĂ©gonde se trouve Ă Constantinople lui-mĂȘme est esclave et exhorte Candide Ă se tenir prĂȘt au dĂ©part. Ce rebondissement nâest pas la seule surprise dâun Ă©pisode mystĂ©rieux, au cĆur du carnaval de Venise qui inverse les rĂŽles entre maĂźtres et valets. Les six compagnons de Candide et de Martin lors de ce dĂźner se rĂ©vĂšlent ĂȘtre des rois dĂ©chus qui narrent tour Ă tour leur parcours malheureux le sultan Achmet III, Ivan, empereur de toutes les Russies, le roi dâAngleterre, Charles-Edouard, deux rois des Polaques et, enfin, ThĂ©odore, roi de Corse. Tous sont venus Ă Venise pour le Carnaval, et tous sont dĂ©chus de leur pouvoir. Voltaire convoque ici des figures historiques qui incarnent la vanitĂ© et le caractĂšre Ă©phĂ©mĂšre du pouvoir lâĂ©pisode participe de la rĂ©flexion politique du philosophe sur la notion de gouvernement qui constitue lâun des fils conducteurs de Candide, bien sĂ»r, mais aussi du Dictionnaire philosophique. Du systĂšme hiĂ©rarchique aristocratique qui rĂšgne au chĂąteau dont Candide est exclu, Ă lâorganisation communautaire du jardin dont le baron est chassĂ©, câest une rĂ©flexion sur la place de lâindividu dans le systĂšme qui le gouverne et lâĂ©mergence de lâhomme social qui se dĂ©ploie. Chapitre XXVII En route vers Constantinople, Cacambo dĂ©crit la situation de CunĂ©gonde esclave dans la maison dâun ancien souverain sur le rivage de la Propontide, chez un prince qui a trĂšs peu dâĂ©cuelles », elle est devenue horriblement laide ». Candide se soucie peu de cette Ă©volution, mais sâinterroge sur lâusage de la fortune, dilapidĂ©e selon un schĂ©ma dĂ©sormais classique dans le conte rachat de la personne humaine, piraterie, errance, esclavage. Cacambo est rachetĂ© par Candide, et le petit groupe retrouve au hasard de la traversĂ©e le frĂšre de CunĂ©gonde et Pangloss, devenus tous deux galĂ©riens. Les derniers diamants de lâEldorado libĂšrent les deux malheureux, et tous repartent vers la Turquie pour dĂ©livrer CunĂ©gonde. Chapitre XXVIII Le baron et Pangloss racontent leur histoire lâun, rĂ©chappĂ© du coup dâĂ©pĂ©e de Candide, devenu aumĂŽnier avant dâĂȘtre condamnĂ© aux galĂšres ; lâautre, pendu, dissĂ©quĂ©, un temps laquais, avant dâĂȘtre Ă son tour condamnĂ© aux galĂšres. Devant ces injustices nĂ©es de lâintolĂ©rance et de la superstition, Candide, Ă prĂ©sent capable de discernement, interroge Pangloss avez-vous toujours pensĂ© que tout allait le mieux du monde ? ». Pangloss est formel son jugement nâa pas Ă©voluĂ©. Chapitre XXIX Narration des aventures, raisonnement sur les effets et les causes, interrogation sur le mal moral et sur le mal physique, sur la libertĂ© et la nĂ©cessitĂ©, portent les protagonistes jusquâĂ la maison du prince de Transylvanie, oĂč ils retrouvent, enfin, CunĂ©gonde et la vieille. Cacambo avait dit juste CunĂ©gonde est bien laide et Candide sâen Ă©meut avec Ă©lĂ©gance. Le fils du baron nâa pas changĂ© il refuse toujours radicalement une possible union entre CunĂ©gonde et Candide, malgrĂ© les larmes de sa sĆur, et la colĂšre de Candide devant tant dâabsurditĂ© et dâingratitude. Lâapparence de CunĂ©gonde dĂ©tourne dĂ©sormais quiconque de tout dĂ©sir dâunion. Chapitre XXX En Orient, le jardin AttachĂ© Ă une domination aristocratique qui nâa plus cours, le baron sâavĂšre incapable dâĂ©voluer et sâexclut de la nouvelle communautĂ©. Celle-ci, privĂ©e des richesses de lâEldorado, doit trouver en elle-mĂȘme les ressources pour dĂ©velopper, non sans mal, la modeste mĂ©tairie dans laquelle elle sâest installĂ©e. Cacambo en a assez de cultiver les lĂ©gumes ; le caractĂšre de CunĂ©gonde se dĂ©grade ; Pangloss souffre de ne pouvoir briller. Seul, Martin, avec son fatalisme habituel, sâaccommode de la situation. Tous philosophent cependant, alors que Paquette et le frĂšre GiroflĂ©e les rejoignent. La devise dâun bon vieillard turc donne sens Ă ce jardin comme promesse de vie le travail Ă©loigne de nous trois grands maux lâennui, le vice et le besoin. ». Candide la fait sienne et tous lâacceptent chacun se mit Ă exercer ses talents » et la petite sociĂ©tĂ© prend sens. Ce jardin mĂ©taphorique constitue le point dâaboutissement dâun pĂ©riple qui, Ă partir dâun lieu clos et hiĂ©rarchisĂ©, a conduit Ă parcourir un monde extĂ©rieur, hantĂ© par le mal et la violence, et un monde intĂ©rieur plus trouble encore, permettant Ă Candide de se rĂ©vĂ©ler. LâEldorado est dĂ©terminant puisquâil propose lâespoir dâun autre systĂšme social, appuyĂ© sur le consentement collectif. Le jardin, par la place laissĂ©e Ă chacun et la reconnaissance de son travail, ouvre lâespace dâune libertĂ© et dâun bonheur, certes plus modestes mais assurĂ©ment plus fiables. Il faut cultiver notre jardin !
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il était un capitaine résumé par chapitre