6 Septembre 2013 Myli Breizh Sciences expérimentales Unité et diversité du vivant Cycle 3 Classe Effectif Projet Divers modes de reproduction végétale Disciplinaires Compétences Etre capable de poser des questions précises et cohérentes à propos d’une situation d’observation ou d’expérience imaginer ou réaliser un dispositif expérimental susceptible de répondre aux questions que l’on se pose, en s’appuyant sur des observations, des mesures appropriées ou un schéma utiliser des instruments d’observation et de mesure double décimètre, loupe, boussole, balance, chronomètre ou horloge, thermomètre recommencer une expérience en ne modifiant qu’un seul facteur par rapport à l’expérience précédente mettre en relation des données, en faire une représentation schématique et l’interpréter, mettre en relation des observations réalisées en classe et des savoirs que l’on trouve dans une documentation rédiger un compte rendu intégrant schéma d’expérience ou dessin d’observation avoir compris et retenu des fonctions du vivant qui en marquent l’unité et la diversité développement et reproduction Objectifs A l’issue de la séquence, l’enfant doit être capable de Mettre en place et analyser une expérience Connaître le vocabulaire lié à la leçon fruit, graine, … Connaître les différents modes de reproduction des plantes Connaître les critères qui favorisent la croissance des végétaux Chaque séance se termine par un résumé construit par la classe. Reproduction sexuée Définition de végétal Est-ce un fruit ? Est-ce un légume ? on a demandé aux élèves d’apporter des images de fruits et des légumes l’enseignante a apporté tomate et concombre, au moins. Les élèves cherchent des classements possibles couleurs …, retenir le classement fruits & légumes Distinguer le sens courant alimentaire du sens scientifique Chercher dans le dico les définitions sens alimentaire et sens scientifique Coller les fruits au sens scientifique Noter les définitions dans le classeur Visionner c’est pas sorcier distribuer la chronologie de la création de la cerise dans le désordre remettre les étapes dans l’ordre trouver dans des schémas, des mots ayant rapport avec la reproduction de la cerise chercher les définitions des mots suivants pollen, ovule, fruit, graine, étamines, pistil Fruit ce qui reste de la fleur fanée lorsqu’elle a été fécondée. Un fruit renferme des graines. dessiner et légender les étapes voir n°1 p48 écrire un résumé Comment la fleur se transforme-t-elle? En se fanant, le pistil de la fleur grossit et se transforme en fruit. C’est ce fruit qui contient les graines. Le pistil contient des ovules. Pour que les ovules se transforment en graines, il faut qu’ils soient fécondés par les grains de pollen. Le pollen se trouve dans les étamines. On parle de reproduction sexuée, comme pour les animaux. L’étamine est l’organe mâle d’une fleur et le pistil l’organe femelle. Lire le doc 7 p 49 sur le rôle des abeilles Lire personnellement les pages 50 et 51 Est-ce que la plante pousse à partir de la graine? La plante naît dune graine. La graine, plantée et arrosée, va germer on appelle cela la germination. De la graine sortent la tige et la racine, qui viennent de la plantule. Le cotylédon sert à faire pousser la tige et les racines au départ avant que la plante soit capable de se nourrir seule par ses racines. Reproduction asexuée observer le document 6p49 la pomme de terre résumer l’image, recopier et légender le dessin Nous avons vu la cerise et la pomme de terre, y’a-t-il d’autres manières de se reproduire pour les plantes ? Bulbes Boutures Marcottage On pourra faire pousser une jacinthe dans la classe pour observer sa progression, on pourra aussi faire des boutures de misère Conditions de développement des végétaux et protocole expérimental Poser la question que faut-il pour faire germer une graine ? » Recueillir les hypothèses lumière, eau, chaleur, terre, air, engrais réexpliquer ce qu’est une hypothèse Chaque groupe choisira une hypothèse et inventera une expérience l’enseignante pourra donner elle aussi une hypothèse L’enseignante à mis les étiquettes résultats, protocole expérimental, interprétation, mise en route de l’expérience, hypothèse, question posée au tableau Demander quelles phases on a déjà fait pour notre enquête. Mettre le reste dans l’ordre. bien réexpliquer chaque phase Chaque groupe devra donc faire son expérience Il a noté la question que faut-il pour faire germer une graine ? » Il note son hypothèse, par exemple, il faut de l’eau Il fait la liste du matériel nécessaire, fait le schéma de l’expérience l’enseignante circule dans les groupes, invite les élèves par le questionnement à ce qu’il n’y ait qu’un critère qui soit modifié entre le pot témoin et le deuxième pot par ex, si c’est le critère eau », tout le reste chaleur, lumière… doit être identique pour les deux pots. Il réalise l’expérience -laisser du temps pour que les végétaux poussent - Il note les résultats Il interprète les résultats et valide ou pas l’hypothèse de départ mise en commun des résultats on revient particulièrement sur une expérience, si une expérience n’a pas donné de résultat attendu, on cherche ensemble quelle en est la raison par exemple double critère on note les résultats des différents groupes Observer les expériences des doc 6 et 7 p 53 Analyser ces expériences et dire pourquoi ce sont de bonnes ou mauvaises expériences Faire le rappel des conditions idéales pour que les graines germent et proposer le jeu la course des haricots », chaque groupe a toutes les données pour faire pousser sa graine le plus vite possible, à lui de bien sélectionner les critères emplacement, arrosage … En lien avec les maths, construire un graphique taille – temps Lire personnellement les pages 54 – 55 & 56 Qu’a-t-on appris ? Lecture du résumé final fourni par l’enseignante Evaluation Ä Définitions, chronologie, schéma à légender, réaliser une expérience terreau, analyser une expérience et dire pourquoi elle ne fournit pas de bons résultats, citer les différentes sortes de reproduction … Tags SciencesIlfaut les semer, c'est-à -dire que l'on met les graines dans la terre, et les planter, c'est-à -dire les recouvrir de terre. Ensuite la graine va germer, ça signifie qu'elle va s'ouvrir et la plante va commencer à pousser. Il va y avoir des racines qui vont se former sous la terre. Certaines plantes portent des fleurs mâles et à côté des fleurs femelles. D’autres portent des fleurs à la fois mâles et femelles, comme les fleurs de pommier ou de cerisiers. Mais, comment la fleur devient-elle un fruit, puis une graine ? Voici les explications Stéphane Marie dans Silence, ça pousse !Qu’est-ce qu’une fleur ?La fleur est la partie de la plante qui contient les organes de reproduction. Dans la partie de la corolle partie où il y a les pétales, il y a les pétales qui sont beaux et attractifs. Les insectes les voient de loin. Ils sont très importants pour la reproduction de la plante. Les étamines partie mâle de la fleur sont les petits fils surmontés d’une grosseur portant une poudre prête à tomber le pollen. C’est ce que les abeilles et autres insectes pollinisateurs viennent butiner dans les fleurs. À l’intérieur, se trouvent les stigmates, avec le style et l’ovaire partie renflée, forment le pistil. Le pistil est la partie femelle de la la fleur produit-elle une graine ?La fleur est belle, il fait beau, une abeille ou un bourdon ne pouvait pas la manquer. Il s’approche, butine, se glisse d’une anthère pistil à l’autre, ses poils se chargent de pollen. Il part sur une plante voisine, une autre fleur, de pommier par exemple, et recommence à butiner. Sans y prêter attention, il dépose quelques grains de pollen et voilà notre fleur fécondée les éléments mâles sont en contact avec les éléments l’instant où il est fécondé, l’ovaire grossit et se transforme en fruit qui protègera et contiendra des graines permettant à la plante de se reproduire. Autrement dit, la fleur du pommier fécondée devient une pomme. Cette pomme contient des graines qui semées se transformeront en un nouveau pommier. Découvrez les autres épisodes sur le jardinage avec Silence, ça pousse ! Junior. Réalisateur Eric EsperNom de l'auteur Stéphane MarieProducteur CbecauseTVDiffuseur France TélévisionsAnnée de copyright 2019Publié le 22/05/19Modifié le 22/09/21Ce contenu est proposé par
Grainesde fruits, légumes, fleurs ornementales et comestibles se troquent ici ! Apportez vos graines et échangez-les avec celles des autres adhérents. Autoproduction et sans pesticides bienvenues ; hybrides F1 refusés ! Comment utiliser la grainothèque de Partageons les Jardins. Notre grainothèque se trouve dans la salle principale du Local du 36 au 36 rue Bernard Mulé.
Afficher Masquer le sommaireLa bourrache borago officinalisLa chicorée sauvage cichorium intybusLe bleuet Cyanus segetum HillLe coquelicot papaver rhoasLa nigelle de Damas nigella damascenaChèvrefeuille LoniceraLa mauve malva sylvestrisLe pissenlit Taraxacum officinaleLa pâquerette bellis perennisLe bouton-d’or ranunculus repensLa fumeterre fumaria officinalisLe cosmos cosmosLa camomille sauvage Matricaria chamomillaConsoude officinale Symphytum officinale LCrocus crocus vernusCirse CirsiumColchique d’automne Colchicum autumnale LGesse tubéreuse Lathyrus tuberosus LMoutarde des champs Sinapis arvensis LAchillée Millefeuille Achillea millefoliumOn les rencontre partout dans les jardins publics, les prés, les talus, sur le bord des chemins, et souvent même en ville, ce sont les fleurs des champs. La plupart du temps considérées comme communes, ces fleurs sauvages et charmantes n’en restent pas moins fascinantes. Elles nous réservent de plus de belles surprises, elles peuvent être comestibles, parfumées, porte-bonheur… Elles poussent très facilement sans intervention humaine, ce sont des trésors de la nature ! Voici quelques exemples de fleurs des champs parmi les plus jolies. La bourrache borago officinalis © Photos Lamontagne La bourrache est en fait une herbe à l’aspect duveteux qui fleurit entre avril et août. Sa fleur en forme de trompette est d’une jolie teinte délicate oscillant entre le bleu pâle et le violet. Elle peut atteindre 60 cm en hauteur. Elle existe également en fleurs blanches ou roses. Comestible, elle peut apporter un goût iodé assez surprenant qui parfume agréablement vos plats, d’autant plus qu’elle est légèrement croquante. Elle a quelques vertus intéressantes puisqu’elle est riche en oméga 6 et elle favorise le transit intestinal. De plus, les jardiniers l’affectionnent, car elle éloigne les limaces des plantations et cultures. La chicorée sauvage cichorium intybus © Maria Brzostowska – Getty Cette jolie plante sauvage orne le bord des routes et des chemins de mai à septembre. Ses fleurs bleues sur des tiges hautes de 60 cm apportent de la couleur toute en délicatesse. Son feuillage ressemblant un peu aux pissenlits est comestible, mais il possède une amertume très prononcée. Les salades frisées, chicorées, endives et barbe de capucin sont issues de cette plante également. C’est aussi de ses racines que provient la chicorée que l’on peut mélanger au café du matin. Elle présente certaines vertus médicinales elle est laxative, dépurative et stomachique. Le bleuet Cyanus segetum Hill © Kristian Peters Cette belle fleur bleue aimait à éclore et à s’épanouir dans les champs de maïs et de céréales en général. On la voit malheureusement de moins en moins dans les cultures modernes. Elle est souvent surnommée Barbeau ou Fleur de Zacharie. C’est la meilleure amie des yeux fatigués et des conjonctivites qu’elle apaise. C’est aussi une fleur forte en symbolique, elle est portée à la boutonnière par les anciens combattants. Le coquelicot papaver rhoas © Georges Laroche Le coquelicot fleurit au printemps. S’il est surtout connu pour son éclatante teinte rouge, elle existe aussi en blanc, rose et orange. On la voit partout sur les bords de route ou dans les champs, mais elle se plait aussi dans les jardins. Si elle est toxique pour le bétail, elle est également très esthétique, car elle apporte une note colorée fort appréciée. Elle s’épanouit sur des sols propres et riches. Elle se ressème très facilement et elle est aussi appelée poinceau, pavot des champs ou sauvage. Elle est utilisée dans la composition de certains médicaments en raison des alcaloïdes aux vertus narcotiques qu’elle renferme. La nigelle de Damas nigella damascena © Photos Lamontagne Cette fleur, vous la verrez le plus souvent le long des barrières ou clôtures. Selon les variétés, elles peuvent atteindre des hauteurs de 25 à 50 cm. Si elle est souvent bleue, cette fleur peut être rose ou blanche. C’est une plante annuelle que l’on retrouve dans les jardins pour donner vie à vos massifs. La forme graphique de ses feuilles, de ses fleurs et de ses fruits est très attrayante. Très résistante, elle se ressème facilement toute seule d’une année sur l’autre. Ses graines sont utiles à la fabrication d’huiles essentielles, car elles sont riches en alcaloïdes. Chèvrefeuille Lonicera © Oscar D’Arcy – MAP Mise au point Cette fleur pousse sur des buissons volubiles et grimpants. Elle aime généralement l’ombre et la mi-ombre, c’est pourquoi elle est surtout présente en forêt ou au bord des chemins ombragés. Le chèvrefeuille fleurit dés la fin du printemps. Elle peut se présenter en plusieurs couleurs rose, blanc, jaune… Sa fleur très raffinée et son doux parfum enchantent nos sens. La mauve malva sylvestris © Photos Lamontagne La mauve s’épanouit dans les remblais et les murs, elle peut avoisiner les 80 cm de hauteur. Elle peut aussi pousser facilement dans le jardin, ou en pot sur une terrasse. Elle fleurit entre juin et septembre et durant plusieurs semaines. Elle est parfois nommée mauve des bois, grande mauve ou mauve sylvestre. Ses fleurs sont joliment colorées du rose pâle au pourpre. Elle aime le soleil. Elle possède quelques vertus médicinales et en particulier sur les voies respiratoires grâce à ses propriétés adoucissantes. Elle favorise une bonne digestion et elle peut soulager les inflammations après une fracture ou une phlébite. Le pissenlit Taraxacum officinale Cette fleur pousse partout dans le monde, elle est très recherchée par les enfants qui l’adorent surtout quand elle se présente sous la forme d’une boule blanche sur laquelle il souffle. Avec sa couleur jaune vif et son feuillage dentelé, elle se ressème sur tous les types de sols et très rapidement grâce à son fruit, l’aigrette. On la trouve au printemps dans les jardins, les prairies et les champs. On la nomme aussi dent de lion. Elle résiste parfaitement au gel et apprécie également une exposition en plein soleil. La feuille de pissenlit se cueille quand elle encore jeune pour faire de bonnes salades. Les fleurs en boutons sont conservées dans du vinaigre additionné de sel pour être ensuite dégusté comme un condiment ou servent à faire du vin. Elle est aussi utile pour ces propriétés médicinales et notamment dans le cadre de l’hépatite ou de la perte d’appétit. La pâquerette bellis perennis © Photos Lamontagne Cette plante compte parmi les symboles qui annoncent l’arrivée du printemps. Vivace, elle donne des fleurs à partir de février jusqu’en novembre. Sa fleur blanche est illuminée par un cœur d’un jaune éclatant. Elle se plait en plein soleil et à l’ombre, mais elle préfère l’herbe rase. Son nom savant signifie littéralement, beauté éternelle. Elle se referme quand il pleut ou lorsque la nuit tombe, et dès le lever du soleil on peut la voir se rouvrir. Elle pousse quasiment partout et on la retrouve même à 2 000 mètres d’altitude. Elle est robuste et rustique. Elle possède la propriété de lutter contre l’hypertension, et elle est utilisée pour cette vertu en phytothérapie. >> A lire aussi 30 fleurs de printemps les plus belles ! Le bouton-d’or ranunculus repens © Photos Lamontagne Le bouton-d’or est une fleur d’un jaune éclatant qui apporte de la couleur aux prairies et au gazon, entre mai et octobre. Cette plante rampante pousse partout parce qu’elle s’adapte à tous les sols, elle peut même être assez envahissante. Dans le jardin, quand il y en a trop, il faut les arracher manuellement lorsque l’on souhaite s’en débarrasser. Si cette fleur est très jolie, sa sève est toxique quand elle est fraichement cueillie. Une fois la plante fanée ou séchée, sa toxicité n’est plus présente. Dans les prés, les animaux ne la mangent pas sachant qu’elle ne serait pas bonne pour eux. La fumeterre fumaria officinalis © Sandrine Néel – CC BY ND – Flickr La fumeterre se présente sous la forme d’une longue plante en épis. Elle peut atteindre 1 mètre de haut au cours de la floraison qui s’étend d’avril au milieu de l’été. Elle fleurit abondamment et ces fleurs sont généralement d’une teinte qui varie du rose au violet. Elle aime le soleil, demande peu d’entretien et de ce fait s’épanouit dans les terrains vagues comme dans les champs. On raconte que son nom viendrait de fumée de terre » et cela, car son jus ferait pleurer les yeux comme le feu de cheminée. Depuis l’Antiquité, elle est utilisée en pharmacologie pour ses vertus elle aide à lutter contre les migraines, les problèmes de foie et les maladies de la peau. Le cosmos cosmos © Photos Lamontagne On retrouve le cosmos dans les prairies ou les champs à qui cette plante apporte des couleurs joyeuses. Elle est très robuste et elle fleurit durant une longue période, de la fin du printemps jusqu’aux premières gelées. Elle est d’origine mexicaine. Elle présente des couleurs vives et variées rouge, blanc, pourpre, rose, orange et même bicolore. Elle est légère et élégante et elle peut également pousser dans le jardin, en pot ou en bac. Elle apprécie le soleil et peut atteindre jusqu’à 120 cm de hauteur. Elle possède une qualité qui n’est pas négligeable, cette plante attire de nombreux insectes et particulièrement les papillons et les abeilles, c’est pourquoi en ville on peut en voir en balconnière. Les oiseaux se nourrissent de ses graines. La camomille sauvage Matricaria chamomilla © Georges Laroche On rencontre cette plante uniquement en plaine dans les terrains vagues, les chemins et les décombres, mais également dans les cultures. Elle présente généralement une hauteur de 15 à 30 cm, elle a une tige dressée avec de nombreuses ramifications. Elle fleurit de mai à octobre, c’est une plante annuelle. La fleur n’est pas sans rappeler la pâquerette et elle dégage une odeur assez forte. Ses fruits sont tout petits, lisses et jaunâtres. Elle possède des vertus médicinales et elle et utilisée contre les insomnies, les règles douloureuses, la fièvre, les migraines et les digestions difficiles en infusion. O en extrait aussi une huile pour lutter contre la goutte, les rhumatismes et les crampes. En décoction, elle aide à soigner les conjonctivites et les maladies de peau. On peut également fabriquer du vin de camomille avec ses fleurs. Consoude officinale Symphytum officinale L © free photos CC BY – Flickr Cette plante pousse très bien au bord des cours d’eau, dans les clairières ou les prairies. Elle est commune en plaine, mais rare dans le midi de la France. Elle peut atteindre 80 cm de hauteur, sa tige est couverte de poils rudes, anguleuse et creuse. Les feuilles sont velues dessous et allongées. Sa fleur à corolle est généralement rouge violacé ou blanc tirant sur le jaune. Elle présente des bouquets très denses qui sont inclinés au bout de la tige. C’est une plante médicinale qui lutte contre la bronchite, les ulcères d’estomac, mais également contre les brûlures, les ecchymoses et les coupures. Elle rentre dans la composition de nombreux remèdes. Crocus crocus vernus © Georges Laroche Le crocus est une plante vivace qui assez peu présente et qui se retrouve dans les prairies et pelouses de montagne, à une altitude comprise entre 700 et 2 000 mètres. Son nom vient du grec crokas qui signifie safran. Elle fleurit au printemps dès la fonte des neiges, cette floraison s’étend de février à avril. Elle donne feuilles et fleurs en même temps. Les fleurs peuvent prendre différentes teintes. Cirse Cirsium © Bob Peterson CC BY-SA – Flickr La cirse se présente sous différentes formes la cirse acaule qui est une plante avec une tige réduite qui aime les friches, les coteaux et les pelouses sèches et la cirse dite de Montpellier. Cette dernière se plait surtout dans les marécages et les ruisseaux méditerranéens. Elle mesure entre 30 cm et mètre. Ses feuilles sont glabres, bordées de cils jaunâtres. Ses fleurs évoquent le chardon par leur aspect. Elle donne de nombreux capitules pourprés ou roses durant la belle saison. Elle est magnifique dans les bouquets pour son aspect graphique et moderne. Colchique d’automne Colchicum autumnale L © Georges Laroche Cette plante très vivace pousse très bien dans les sous-bois, les pelouses et les rocailles en automne. La fleur éclot à l’extrémité de la tige sans feuille venant d’un tubercule. Une fois que la fleur est fanée, le tubercule et l’ovaire passent l’hiver sous terre à l’état végétatif. Au printemps, la hampe s’allonge et le fruit apparait à la surface de la terre, accompagné cette fois par de longues feuilles. Il se présente sous la forme d’une capsule allongée. Elle est utilisée en médecine contre la goutte, analgésique et anti-inflammatoire. C’est une plante toxique en raison de la colchicine utilisée en médicament contenue dans ses graines et ses bulbes. Elle peut en effet provoquer des troubles nerveux très graves et entrainer la mort. Elle est également dangereuse pour le bétail. Gesse tubéreuse Lathyrus tuberosus L © Free photos CC BY – Flickr C’est une espèce très commune que l’on croise fréquemment dans les alluvions, les vignes et les champs. C’est un peu la cousine du pois de senteur. Sa très jolie fleur rose vif dégage un parfum très agréable. Elle pousse en été et vous pouvez même la retrouver dans votre jardin ou votre potager à qui elle apporte une petite note colorée et originale. La chair blanche contenue dans les tubercules est légèrement sucrée et rappelle les saveurs de la châtaigne et de la noix. Moutarde des champs Sinapis arvensis L © TANAKA Juuyoh CC BY La moutarde des champs est une plante qui peut mesurer de 25 à 60 cm et qui entre mai et septembre donne des fleurs d’un jaune éclatant. Le fruit se présente sous la forme d’une silique bosselée, écartée des tiges florales. Elle pousse en grand nombre sur les terrains vagues, les bords de chemin ; les cultures de céréales, la plupart du temps en plaine, mais on peut les retrouver jusqu’à 1 500 mètres. Cette ancienne plante médicinale était souvent utilisée pour préparer les cataplasmes. Elle était très efficace dans le traitement des bronchites et des angines. Les feuilles quand elles sont cuites rappellent un peu la saveur de l’épinard. Achillée Millefeuille Achillea millefolium © Georges Laroche Cette plante vivace peut atteindre jusqu’à 50 cm de hauteur. Elle s’épanouit aussi bien dans les prés, les chemins, les rocailles, les friches que les voies ferrées et à toutes les altitudes. Sa tige est velue, cannelée et dégage une odeur camphrée. Elle possède un feuillage très dense et de nombreuses ramifications. Ces jolies fleurs en bouquet sont de couleur blanche et parfois légèrement rosée. Elle fleurit entre mai et novembre. Son nom proviendrait du grec Achille qui s’étant blessé a découvert à cette occasion, les vertus de celle-ci sur la cicatrisation. C’est pourquoi elle s’appelle aussi herbe au soldat ou herbe aux coupures. Elle possède des vertus médicinales et notamment, elle peut aider à la cicatrisation. Elle est également hémostatique et stimulante. Vous aimerez aussi Fleur violette Fleur d’été Fleurs d’automne Fleurs roses Fleur bleue Fleur jaune Fleur orange Plante d’intérieur Fleurs blanches Fleur rouge Fleur de Lys Fleurs de printemps Fleurs d’hiver Fleurs grimpantesLaproduction de raifort se trouve uniquement dans le Bas-Rhin, autour de notre usine, Alors que la culture de la graine de moutarde avait complètement disparue de la région depuis plus d’un siècle, Alélor a travaillé en partenariat avec la Chambre d’Agriculture d’Alsace pour redévelopper cette culture. En 2018, une dizaine d’agriculteurs sèment à nouveau des graines de Le fruit Nous aimons presque tous tous les types de fruits ! Cependant, avez-vous déjà pensé à la complexité des fruits ? Oui ! Les fruits sont de différents types, avec différentes caractéristiques et chacun avec un nom scientifique distinct ! Alors, quel est votre fruit préféré ? La mangue ? Mais que savez-vous d’elle, à part le fait qu’elle est savoureuse ! Dans ce sujet, nous allons en savoir plus sur les différents types et caractéristiques des fruits. Vidéos suggéréesLe fruitPlus de sujets sous Morphologie des plantes à fleursPéricarpeVrai fruitFaux fruit ou pseudocarpeClassification des fruitsTypes de fruitsFruit simpleFruits agrégésFruits compositesFruits géocarpiquesDes exemples résolus pour vous Vidéos suggérées Le fruit Les fruits protègent les graines. Oui ! C’est la fonction première des fruits et pas seulement la satisfaction de vos papilles ! Mais, dans certains fruits, les graines sont absentes. C’est le cas par exemple du raisin, de la banane, etc. Ce sont des fruits parthénocarpiques ou sans graines. Voyons maintenant plus en détail les différentes parties du fruit. Plus de sujets sous Morphologie des plantes à fleurs Fleur Inflorescence Feuilles . Racine Tige La graine Classification des plantes à fleurs Péricarpe Après maturation, la paroi de l’ovaire se transforme en péricarpe. Ce péricarpe peut être épais et charnu ou épais et dur ou fin et mou. Le péricarpe comporte 3 couches. Ce sont La couche la plus externe Epicarpe Couche intermédiaire Mésocarpe Couche la plus interne Endocarpe Nous passons maintenant à la connaissance des différents types de fruits. Vrai fruit Un vrai fruit est un fruit qui se développe uniquement à partir de l’ovaire. C’est le cas par exemple de la mangue, de la noix de coco, du zizyphus, etc. Faux fruit ou pseudocarpe Dans certains fruits, ce n’est pas l’ovaire qui forme le fruit. En fait, certaines autres parties de la fleur, comme le thalamus, l’inflorescence, le calice sont modifiés pour devenir une partie du fruit. Ces types de fruits sont appelés faux fruits. Les exemples sont la pomme, la fraise, etc. En savoir plus sur la fleur Classification des fruits Il existe deux critères pour la classification des fruits Selon que les carpelles présents dans le gynécée sont libres ou à l’état soudé. Une ou plusieurs fleurs participent à la formation du fruit. Vous pouvez télécharger la feuille de triche sur les tissus en cliquant sur le bouton de téléchargement ci-dessous Selon les points ci-dessus, nous pouvons classer les fruits en types de fruits Types de fruits Simple Aggrégat Composite Fruit simple Ces fruits se développent à partir de l’ovaire monocarpellaire ou de l’ovaire syncarpe multicarpellaire. Un seul fruit est formé par le gynécée. Les fruits simples sont de deux types Fruits charnus Dans les fruits charnus, la paroi du fruit est différenciée en épicarpe, mésocarpe et endocarpe. Ces fruits se développent à partir de gynécées syncarpes supérieurs ou inférieurs. Fruits secs Le péricarpe des fruits secs simples est généralement assez sec et dur. Il n’est pas différencié en trois couches épicarpe, mésocarpe et endocarpe. Dans certains fruits secs, ce péricarpe se décompose et les graines sont éparpillées ou dispersées. Ces fruits sont des fruits déhiscents. Dans certains fruits, le péricarpe est en outre disposé en un ou plusieurs segments à graines. De tels fruits sont des fruits schizocarpiques. Dans certains fruits, on n’observe pas de déhiscence du péricarpe même après maturation/maturation. De tels fruits sont des Fruits indéhiscents. Qu’est-ce que l’inflorescence ? Fruits agrégés Ce sont les fruits qui se développent à partir de l’ovaire apocarpeux multicarpellaire. Il devient une fructification car chaque carpelle est séparé l’un de l’autre dans l’ovaire apocarpe. Ces fruits forment une grappe de fructifications que l’on appelle etaerio. Etaerio de follicules Chaque fruit ou etaerio est un follicule. Par exemple, Calotropis, Catharanthus, Magnolia -e. Chez calotropis, le stigmate est fusionné ou joint à l’ovaire carpellaire et les ovaires des ovules sont séparés. Cela signifie que seulement deux follicules sont présents dans l’etaerio. Etaerio des akènes Dans ce fruit agrégé, chaque fruit est un akène. Par exemple, la renoncule, le fraisier, la rose, le lotus. Chez le lotus, le thalamus devient spongieux et des akènes y sont incrustés. Chez le fraisier, le thalamus est charnu et on trouve de petits akènes à sa surface. Etaerio des baies C’est un agrégat de petites baies. Par exemple, Polyalthia, Annona squamosa pomme-crème. Dans l’etaerio d’Annona, toutes les baies sont disposées densément sur le thalamus. Etaerio de drupes Dans ce type de fruit, de nombreuses petites drupes se développent à partir de différents carpelles. Par exemple, la framboise. Dans ce type, les carpelles de l’ovaire apocarpe forment des fruits drupes. Fruits composites Tous les fruits composites sont des faux fruits. Dans ces fruits, généralement, il y a beaucoup d’ovaires et d’autres parties florales se combinant pour former le fruit. Ils sont de deux types Sorose Ces fruits se développent à partir d’une inflorescence en épi, en spadice ou en chaton. Exemples dans le fruit du jacquier, Kevda screwpine. Dans le fruit du jacquier Kathal, les fleurs pistillées se développent autour du pédoncule. Lors de la formation du fruit, le péricarpe devient spongieux et soudé. Sycose Ces fruits se développent à partir de l’inflorescence hypanthodium. Le réceptacle devient creux et présente un pore. De nombreuses petites écailles entourent le pore. Ex. Ficus espèce Peepal Comprendre la classification des plantes à fleurs Fruits géocarpiques Ce sont des fruits souterrains. Les exemples incluent Arachis. Des exemples résolus pour vous Question Rédigez une note sur la dispersion des fruits et des graines. Solution La plupart des plantes ne se déplacent pas d’un endroit à l’autre. Elles poussent, produisent des fleurs et des fruits tout en restant fixées à un seul et même endroit. Les graines qui tombent directement sous la plante mère doivent germer et se développer dans un espace et une alimentation limités. Pour surmonter ce problème, les fruits et les graines disposent de plusieurs dispositifs spéciaux pour une large dispersion. Les agents naturels comme le vent, l’eau et les animaux et même le mécanisme de déhiscence dans certains fruits, aident les graines et les fruits à se disperser d’un endroit à l’autre, et à de longues distances de la plante mère. Vent Dans les espèces où les graines sont légères ou ont une partie accessoire pour aider à la dissémination, sont dispersées par le courant d’air. Eau Les fruits et les graines avec des dispositifs spécialisés qui peuvent être sous la forme de parois extérieures spongieuses et fibreuses comme dans la noix de coco et le thalamus spongieux comme dans le lotus, et les petites graines avec arille aérée comme dans le nénuphar, flottent très facilement dans l’eau et sont emportés à de longues distances avec le courant de l’eau. Animaux Les fruits et les graines avec des crochets, des épines, des soies, des poils raides, etc, s’attachent au corps des animaux poilus et laineux et sont emportés par eux vers des endroits éloignés. Par exemple, les fruits du Xanthium et de l’Urena portent des crochets incurvés, l’herbe de la lance a un bouquet de poils raides, le Tribulus a des épines pointues et rigides. . . 456 537 500 527 604 620 410 212